tag:blogger.com,1999:blog-147714302024-03-04T20:23:07.264-08:00AURELIEN GRALL OFFICIELAurélien Grallhttp://www.blogger.com/profile/02833010430008444213noreply@blogger.comBlogger49125tag:blogger.com,1999:blog-14771430.post-22744633658803089762022-07-31T08:32:00.000-07:002022-07-31T08:32:50.863-07:00CHRONIQUE : Les Misérables ou l'Homme<p> <!--[if gte mso 9]><xml>
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<![endif]--><i>« Tant
qu’il existera, par le fait des lois et des mœurs, une damnation sociale créant
artificiellement, en pleine civilisation, des enfers, et compliquant d’une
fatalité humaine la destinée qui est divine ; tant que les trois problèmes
du siècle, la dégradation de l’homme par le prolétariat, la déchéance de la
femme par la faim, l’atrophie de l’enfant par la nuit, ne seront pas
résolus ; tant que, dans de certaines régions, l’asphyxie sociale sera
possible ; en d’autres termes, et à un point de vue plus étendu encore,
tant qu’il y aura sur la terre ignorance et misère, des livres de la nature de
celui-ci pourront ne pas être inutiles. »</i><br /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><i>
<br />
Victor Hugo, Hauteville-House, 1862.</i></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><i> </i></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">Par
ces mots, Victor Hugo intronise ce qui restera comme l’un de ses plus marquants
romans de l’Histoire de la littérature. Après une longue lecture détaillée de
l’œuvre, place au ressenti.</p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"> </p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">Au
titre des points remarquables, le style fait exploser le talent du poète
Hugo. On y retrouve une richesse impressionnante qui rimera toutefois pour
beaucoup de lecteurs avec indigestion. Les références mythologiques,
religieuses, philosophiques, ésotériques, historiques et même scientifiques
s’empilent à profusion. Victor Hugo était un puit de culture. Dans le texte,
celui-ci a visiblement pris un malin plaisir à distancer ses concurrents de
l’époque en la matière, quitte à basculer dans une certaine forme de surenchère.
Au-delà, on distingue en filigrane un recours appuyé aux notions d’ombre et de
lumière, de vie et surtout de mort. Lire les Misérables, c’est une
introspection, une méditation collective avec l’auteur qui vous prend par la
main pour vous offrir une hypnotique ballade quelque part entre nature et
Univers, entre ciel et terre.</p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"> </p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">Et
l’histoire dans tout cela ? Elle incarne ici la chair recouvrant les os du
message, l’idée devenant fait par la grâce de l’écriture. On suit les
pérégrinations du célèbre, de l’immense Jean Valjean, dont la misère de ses
origines n’a d’égal que la puissance de sa postérité dans les mémoires
humaines, bien au-delà de la France, bien au-delà de la littérature. Ne pouvant
nourrir sa famille, il vole un pain. Le système judiciaire est sans pitié. Il
est envoyé au bagne. Evadé, il devient animal errant, rejeté de tous, acculé à
la faim, à la fatigue et au froid. Les braves gens n’aiment guère ceux qui
portent l’empreinte du crime. Et puis, une porte ouverte, enfin. Un fou, évêque
ascète, lui offre le gîte et le couvert, sauvant sa vie et lui rendant une
certaine forme de dignité. De cet acte de bonté naîtra sa rédemption, et par
là-même sa légende. La construction de l’intrigue est particulièrement complexe
sous ses couverts linéaires. Parfois des détails jugés trop vite inutiles
rejaillissent des centaines de pages plus loin pour produire de géniaux coups
de théâtre. Car ici les péripéties s’enchaînent, le lecteur est plongé dans une
mécanique aussi cohérente qu’elle est complexe, au rythme changeant et aux tonitruantes
surprises. </p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"> </p>
<p class="MsoNormal" style="mso-outline-level: 1; text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">La profondeur de personnages confrontés à leurs démons,
leurs dilemmes, leurs convictions, leurs préjugés et leurs quêtes
existentielles est insondable et donne à l’œuvre une flagrante patine
humaniste. Ici l’on hésite, on se fourvoie, on cède à ses instincts, on
raisonne, on balance entre cœur et raison, entre mal utile et bien sacrificiel.
Les errances morales contribuent pleinement au suspens ambiant. A l’exemple,
l’inspecteur Javert, bien loin de l’image de méchant qu’on lui prête
généralement, est avant tout guidé par le zèle qui l’habite et ne poursuit Jean
Valjean que parce qu’il est un forçat évadé et qu’il doit donc être sévèrement
puni, conformément à la loi. Ainsi donc voilà l’archétype de l’antagoniste venant
barrer le chemin de notre héros comme un devoir sacré à accomplir alors qu’il
est empli de la même vertu pour la justice. Seul diverge leurs niveaux de foi
respectifs dans les institutions.</p>
<p class="MsoNormal" style="mso-outline-level: 1; text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"> </p>
<p class="MsoNormal" style="mso-outline-level: 1; text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">L’ombre sur l’œuvre s’étend au travers de ses nombreuses digressions,
parenthèses d’une extraordinaire richesse ayant pu sans nul doute à l’époque
faire briller Hugo en société mais qui finalement n’ont que peu d’utilité
narrative. En développant parfois sur des dizaines de pages sa vision de
l’Histoire et de l’actualité du moment, en bon chroniqueur de son temps, Hugo
s’échappe du fil de son récit et offre ce qui peut pour nombre être présenté
comme un bourbier de faits et de convictions exposées à traverser pour enfin
reprendre le roman, courrant par là le risque de laisser de côté nombre de
lecteurs acculés à l’abandon de leur lecture. Par exemple, la bataille de
Waterloo est comptée sur des dizaines de pages avec un détail en faisant un
véritable documentaire historique qui ravira les amateurs de la légende
Napoléonienne. D’autant plus que tout cela est conté avec tout le talent et la
passion de Victor Hugo. Les lecteurs moins amateurs trouveront eux le temps
bien long, bien que la qualité du style puisse les consoler en partie.</p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"> </p>
<p class="MsoNormal" style="mso-outline-level: 1; text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">A l’inverse, brille le message politique, sa lueur transcendant
les lettres pour offrir une pensée hurlante jetée à la face du Monde. Le crime
comme enfant de la misère, la rédemption comme sortie de cette ombre
criminelle, l’injustice sociale, l’individualisme aveugle des classes
dirigeantes à l’origine d’une société fabriquant vice et haine, voilà le sens,
voilà notre propre système contemporain. Tout cela reste formidablement
d’actualité malgré les presque deux siècles nous séparant de l’action.</p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"> </p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">Que
vous lisiez ou pas des classiques, ne soyez pas effrayés par la taille du livre
ou le style de Victor Hugo. Pour paraphraser la locution, lire les misérables
est un droit, mais c’est aussi et surtout un devoir civique. Tout être devrait plonger
au moins une fois dans les Misérables. Tout y est, l’essence de l’homme dans
ses travers comme dans son salut, l’émotion comme la raison, le premier cri
comme le dernier souffle. Les misérables c’est l’Homme, tout l’Homme.</p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"> </p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"> </p>
<p></p>Aurélien Grallhttp://www.blogger.com/profile/02833010430008444213noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-14771430.post-42488413583821892692020-08-19T13:52:00.001-07:002020-08-21T13:24:15.219-07:00Anatomie d’un chef d’oeuvre<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><!--[if gte mso 9]><xml>
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</xml><![endif]--> Au
milieu de l’océan de pensées diverses et contradictoires sur ce que doit être
une œuvre de littérature, je vous propose de faire le point. Ce qui suit est
bien évidemment mon avis pleinement subjectif et n’a aucunement valeur
d’étude scientifique.</p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">Ceci
dit, parlons peu, parlons bien. La qualité d’une oeuvre de littérature, roman
ou nouvelle, peu importe le genre, va être jugée selon trois
axes :</p>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiNOeQqkJNcD-RTOCFoOSEMB0hRXDBDNvVubjsqtaqxJ1m431EyT_nb08r_16ROay7WaoG0AaqLL19Ut3pw-GgfAQTqj6f7Q7AQQv8vNzZEbQeW6K2t3S4_9BydFMCiPdoXcs3jSA/s963/Triangle+oeuvre.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="499" data-original-width="963" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiNOeQqkJNcD-RTOCFoOSEMB0hRXDBDNvVubjsqtaqxJ1m431EyT_nb08r_16ROay7WaoG0AaqLL19Ut3pw-GgfAQTqj6f7Q7AQQv8vNzZEbQeW6K2t3S4_9BydFMCiPdoXcs3jSA/s640/Triangle+oeuvre.png" width="640" /></a></div><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><br /></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><b>1/
Le style</b></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">C’est
la faculté de l’auteur à imposer sa patte à un texte qui va le rendre
reconnaissable entre mille. Cela va donc être la façon dont il raconte quelque
chose. Chaque point, chaque virgule, chaque terme employé, chaque enchaînement
de mots va buriner l’œuvre pour faire en sorte qu’un connaisseur va toute de
suite savoir, en lisant une seule page, que c’est cet auteur et pas un autre
qui l’a écrit. Le style c’est le coup de pinceau de l’écrivain. Dans ce style,
il va y avoir une musicalité particulière, une façon dont le texte tinte à
l’oreille.</p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">Exemple :
Vous allez acheter votre baguette de pain à la boulangerie. Victor Hugo ou Ernest
Hemingway raconteront bien qu’ils sont allés chercher leur baguette de pain à
la boulangerie mais les deux textes, bien que racontant la même histoire avec
les mêmes événements, n’auront rien à voir. C’est ça le style.</p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"> </p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><b>2/
L’histoire</b></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">Une
histoire c’est un début, un milieu et une fin. D’un point de vue plus
académique, on appelle cela la situation initiale, les péripéties et la
situation finale. Dans toute histoire, on commence par un personnage, le
protagoniste, qui est dans une situation particulière. Ce personnage va vivre
plein de trucs plus ou moins agréables, avec généralement des antagonistes qui
vont lui barrer la route et contribuer à amener notre protagoniste à la situation
finale.</p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">Attention,
il ne faut pas confondre antagoniste et méchant de l’histoire. L’antagoniste
peut très bien être gentil mais venir contraindre notre personnage dans son
parcours. Par exemple, le client précédant à la boulangerie qui vient prendre
le dernier gâteau restant a beau être super gentil dans la vie, il n’en reste
pas moins un antagoniste de votre histoire. Il vous a empêché d’avoir votre
gâteau. Et pour moi il n’y a pas de plus passionnantes histoires que celles
avec des méchants qui n’en sont pas tellement ! (c’était la minute de
subjectivité).</p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">Cette
histoire c’est un mécano géant, une construction en legos. Si la couleur
de la brique de lego est votre style, l’histoire va être la façon dont vous
empilez ces briques. Toutes ces petites histoires au milieu de la grande
histoire qui vont s’imbriquer les unes les autres dans une grande horlogerie,
c’est cela l’essence de l’œuvre littéraire.</p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">C’est
grâce à cette mécanique que vous allez jouer avec les nerfs de votre lecteur.
Car oui on écrit toujours pour un lecteur comme on construit des voitures pour
des conducteurs. Toute la passion de l’auteur doit être versée, non pas dans
son autosatisfaction, mais dans le plaisir de son lecteur, parce que sans
lecteur il n’y a pas de littérature. Tous ces petits et grands coups de
théâtre, ces personnages à la personnalité insondable, ces moments d’émotion, cette évasion à décrire des sons, des lumières,
des sensations, c’est cela le cœur de notre histoire. On embarque un lecteur
avec un style, on le retient avec une histoire.</p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"> </p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><b>3/
Le message</b></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">Le
message est un point fondamental de l’oeuvre. C’est en fait la raison pour
laquelle vous avez écrit votre texte. Quel est son sens ? Que doit retenir
le lecteur de cette histoire ? Le message c’est le germe que vous allez
mettre dans son esprit, ce petit plus qui va faire qu’il se souviendra
longtemps de votre texte, même s’il en a lu des centaines. Si vous avez
seulement un style et une bonne histoire, votre roman pourra être qualitatif,
il sera toujours bridé dans son destin et aura de bonnes chances de retomber
dans l’oubli. Par contre, si votre texte porte un message, vous avez une petite
chance d’ouvrir les portes de l’éternité littéraire. Tous les grands chefs
d’œuvre de l’histoire, de 1984 aux Misérables, ont un sens profond qui va faire
grandir le lecteur. Des fables de la Fontaine aux contes de fée pour enfant, il
y a toujours une morale. L’art est une forme d’expression politique, l’art
littéraire n’y échappe pas.</p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">Cette
liste de points exposés est partielle quand il s’agit des auteurs indépendants.
Pour eux, l’on pourrait rajouter un quatrième pilier, la qualité éditoriale de
l’œuvre. En l’absence de maison d’édition, la qualité générale de l’œuvre
perçue par le lecteur sera également basée sur la qualité de l’orthographe, de
la mise en page et de l’esthétique de la couverture. Je recommande vivement le recours à des professionnels
ou tout du moins à des spécialistes de chacun de ces aspects éditoriaux. Car en
littérature indépendante comme dans la vie, à force de vouloir tout faire tout
seul on fait tout mal.</p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">Conclusion :
si vous avez une bonne histoire, un style authentique et un message fort, vous
aurez peut-être la clé du chef d’œuvre. Il ne vous restera donc plus qu’à travailler,
travailler, travailler car, même avec du talent, sans travail il ne peut y
avoir de génie…</p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"> </p>
Aurélien Grallhttp://www.blogger.com/profile/02833010430008444213noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-14771430.post-15085934819785616352020-01-27T12:26:00.002-08:002020-01-27T12:26:37.139-08:00MERCIMerci à toutes et à tous pour ce bel engouement!<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhmO4Dgt1BmFK4nVIJTyzZdnRiVGL4biS5ke682dTDyU3EidffzS9BM29ZPlxY7AiG2RkSh6aHz8fsZrksyHP1x3nPA1iIDSlVVYjAmoWycXTzPUzX8sHeuhfRFXlZblzj0mV5rkw/s1600/Quand+vous+d%25C3%25A9couvrirez+le+fin+mot+de+l%25E2%2580%2599histoire%252C+vous+serez+sur+le+c__.+Un+thriller+addictif%252C+bien+document%25C3%25A9%252C+tr%25C3%25A8s+pr%25C3%25A9cis+et+tellement+r%25C3%25A9aliste+qu%25E2%2580%2599il+nous+donne+des+frissons.+L%2527auteur+m%2527a+tenue+en+haleine+tout+le+lon.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1132" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhmO4Dgt1BmFK4nVIJTyzZdnRiVGL4biS5ke682dTDyU3EidffzS9BM29ZPlxY7AiG2RkSh6aHz8fsZrksyHP1x3nPA1iIDSlVVYjAmoWycXTzPUzX8sHeuhfRFXlZblzj0mV5rkw/s320/Quand+vous+d%25C3%25A9couvrirez+le+fin+mot+de+l%25E2%2580%2599histoire%252C+vous+serez+sur+le+c__.+Un+thriller+addictif%252C+bien+document%25C3%25A9%252C+tr%25C3%25A8s+pr%25C3%25A9cis+et+tellement+r%25C3%25A9aliste+qu%25E2%2580%2599il+nous+donne+des+frissons.+L%2527auteur+m%2527a+tenue+en+haleine+tout+le+lon.png" width="226" /></a></div>
<br />Aurélien Grallhttp://www.blogger.com/profile/02833010430008444213noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-14771430.post-59550396433289245842019-12-01T13:33:00.002-08:002019-12-01T13:33:33.498-08:00Nouvelle interview : plumes au ventRetrouvez à suivre la très bonne interview que j'ai accordé aux plumes au vent : <br />
<br />
https://plumes-au-vent.fr/entretiens/271119/aurelien_grall<br />
<br />
***<br />
Aurélien Grall est un auteur engagé qui a auto-édité trois thrillers traitant de phénomènes de société. En tant que membre du <a href="http://www.clubdesindes.com/" rel="noopener" target="_blank">Club des indés</a>, il a participé à la publication de trois anthologies collectives de nouvelles. À l'occasion de la sortie de son roman <i>Shutdown</i>, il a accepté de revenir sur son parcours littéraire pour <a href="https://plumes-au-vent.fr/">plumes-au-vent.fr</a>.<br />
<br />
<strong>Comment êtes-vous venu à l'écriture ?</strong><br />
Depuis l’enfance je rédige des textes, qui sont
devenus de plus en plus développés au fil du temps. Et puis, à un moment
j’ai décidé de m’investir en politique. J’ai donc décidé… d’écrire un
roman ! Et oui ça ne s’invente pas. J’avais un profond besoin de
témoigner de mon temps. Écrire <i>ALIENOR</i>, en l’occurrence, m’a
permis de véhiculer de vrais messages politiques forts derrière une
lecture plaisir, pleine de sensations. De quoi joindre l’utile à
l’agréable. Après un refus par une trentaine des plus grandes maisons
d’édition de France, j’ai voulu tester le format en direct auprès du
public. Et là, surprise ! Un roman rejeté par toutes les maisons
d’édition était loué par les lecteurs ! Fort de ce bel enthousiasme,
deux romans ont suivi, chacun vendu à plus d’exemplaires que le
précédent. Mon aventure dans l’autoédition était lancée !<br />
<br />
<div style="clear: both;">
<strong>De quels auteurs vous sentez-vous le plus proche ?</strong></div>
On me rapproche régulièrement de Tom Clancy,
référence ô combien flatteuse, même si je ne suis que partiellement
convaincu. Ce que je sais, c’est que je m’inscris dans la veine des
auteurs engagés, qui sont devenus des oiseaux rares dans un vingt et
unième siècle à la littérature aseptisée.<br />
Aujourd’hui, on ne dénonce plus, on ne brusque plus
le lecteur, on le berce avec de la littérature feel-good ou de la
romance largement sexualisée. Derrière des thrillers teintés
d’espionnage et de géopolitique, le message social de mes œuvres se
trouve des points communs surtout dans les grands auteurs des dix-neuf
et vingtième siècles, Zola, Hugo, Balzac, Maupassant, Camus, Orwell ou
encore Steinbeck. Je partage avec eux cette rage sociale, cette volonté
de faire de l’œuvre littéraire un outil d’éducation derrière une
histoire la plus savoureuse possible. Faire grandir le lecteur en semant
les germes d’un progrès social, en le divertissant et en le révoltant,
voilà un si grand et si merveilleux défi.<br />
<br />
<strong>Pourriez-vous nous parler de <i>Shutdown</i>, votre nouveau thriller ?</strong><br />
<i>Shutdown</i> est un thriller décrivant les
conséquences d’une panne mondiale d’électricité. Sous cet aspect, c’est
en fait un cri d’alarme sur l’état de la planète et la folie humaine qui
la détruit. <i>Shutdown</i> est un roman court, un roman à l’intrigue
urgente et brutale. Il s’avale en une poignée d’heures pour laisser
ensuite le lecteur méditer dessus beaucoup plus longtemps.<br />
Il raconte les tribulations de Michael Donovan,
Astrophysicien et héros de l’Amérique réduit à l’état d’épave à la suite
de la disparition de sa femme. <i>Shutdown</i> est donc une histoire de
rédemption, rédemption d’un héros paumé se lançant dans une quête
existentielle, rédemption de l’Humanité qui a perdu toute raison sous
l’influence épouvantable de la société de consommation et des réseaux
sociaux.<br />
<strong>Connaissez-vous déjà le sujet de votre prochain roman ?</strong><br />
Cela se pourrait, mais je ne peux rien vous dire pour ne pas mettre en danger votre sécurité ! (rires)<br />
<strong>Au sein du club des indés, vous avez publié 3 nouvelles.<br />Après un roman, est-ce pour vous plutôt un défi ou une récréation ?</strong><br />
<br />
Les recueils de nouvelles du club des indés sont pour
moi et un défi et une récréation. Défi, car il s’agit de pouvoir écrire
une histoire à suspense à la fois prenante et dotée d’un message fort
en quelques milliers de caractères, ce qui ne correspond pas du tout à
mes habitudes d’écriture.<br />
Et puis, c’est également une récréation, car chaque
recueil est une grande aventure humaine pleine de bonne humeur. Mettez
une dizaine d’auteurs à plancher sur un projet artistique et vous aurez
la garantie de bonnes tranches de rire !<br />
<br />
<div style="clear: both;">
<strong>Selon votre expérience personnelle, quels sont les avantages et les inconvénients de l'autoédition ?</strong></div>
Le grand avantage de l’autoédition est pour moi la
pleine liberté éditoriale. Ici vous avez la chance d’être libre tant sur
le fond que sur la forme, sans aucune considération de censure ou
d’objectifs commerciaux, sans barrières ni cases. L’autoédition, c’est
un rapport direct de l’auteur au lecteur, du producteur au consommateur.<br />
À l’inverse, le grand inconvénient est que vous êtes
responsable de l’intégralité du contenu de votre œuvre. Texte,
maquette, couverture, vous devez tout gérer. Ceci alors que dans les
maisons d’édition il y a généralement des équipes de professionnels
dédiés à chacune de ces facettes. Cela représente un énorme travail et
ne vous exempt pas de maladresses, de fautes, d’erreurs ou de coquilles
qui peuvent se glisser malgré les innombrables relectures.<br />
L’autoédition va donc être une extraordinaire source
de richesse, mais exposer fatalement à des aléas de qualité, même si
les auteurs de cette belle famille se professionnalisent d’année en
année (avec notamment de plus en plus de recrutement de graphistes, de
relecteurs, de correcteurs…)<br />
<br />
<strong>Vous pouvez suivre Aurélien Grall :</strong><br />
<ol class="ui list">
<li value="-">Sur <a href="https://www.amazon.fr/Aur%C3%A9lien-GRALL/e/B00RN67HM8" rel="noopener" target="_blank">sa page Auteur Amazon</a></li>
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</ol>
<br />Aurélien Grallhttp://www.blogger.com/profile/02833010430008444213noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-14771430.post-11394124950254380682019-11-28T14:01:00.001-08:002019-11-28T14:01:21.442-08:00J'accuse - Lettre à M. Félix Faure - Emile Zola<i>On me demande parfois pourquoi cet engagement, pourquoi cette fièvre sociale qui me pousse à n'écrire que pour porter des causes. La réponse est que je ne conçois pas l'écriture sans cette essence qui sublime un texte, sans cette âme qui métamorphose des lignes de caractères en message sacré.</i><br />
<br />
<i>Une des meilleures illustrations de ce rôle politique de l'écrivain est le texte ci-dessous. Parfois la plume peut offrir tant de puissance qu'elle peut faire basculer l'Histoire. En voici l'exemple :</i><br />
<br />
<div align="center">
<b>Lettre à M. Félix Faure,</b>
<br />
<b>Président de la République</b>
<br />
</div>
Monsieur le Président,
<br />
Me permettez-vous, dans ma gratitude pour le bienveillant accueil
que vous m’avez fait un jour, d’avoir le souci de votre juste gloire et
de vous dire que votre étoile, si heureuse jusqu’ici, est menacée de la
plus honteuse, de la plus ineffaçable des taches ?
<br />
Vous êtes sorti sain et sauf des basses calomnies, vous avez
conquis les cœurs. Vous apparaissez rayonnant dans l’apothéose de cette
fête patriotique que l’alliance russe a été pour la France, et vous vous
préparez à présider au solennel triomphe de notre Exposition
Universelle, qui couronnera notre grand siècle de travail, de vérité et
de liberté. Mais quelle tache de boue sur votre nom — j’allais dire sur
votre règne — que cette abominable affaire Dreyfus ! Un conseil de
guerre vient, par ordre, d’oser acquitter un Esterhazy, soufflet suprême
à toute vérité, à toute justice. Et c’est fini, la France a sur la joue
cette souillure, l’histoire écrira que c’est sous votre présidence
qu’un tel crime social a pu être commis.
<br />
Puisqu’ils ont osé, j’oserai aussi, moi. La vérité, je la dirai,
car j’ai promis de la dire, si la justice, régulièrement saisie, ne la
faisait pas, pleine et entière. Mon devoir est de parler, je ne veux pas
être complice. Mes nuits seraient hantées par le spectre de l’innocent
qui expie là-bas, dans la plus affreuse des tortures, un crime qu’il n’a
pas commis.
<br />
Et c’est à vous, monsieur le Président, que je la crierai, cette
vérité, de toute la force de ma révolte d’honnête homme. Pour votre
honneur, je suis convaincu que vous l’ignorez. Et à qui donc
dénoncerai-je la tourbe malfaisante des vrais coupables, si ce n’est à
vous, le premier magistrat du pays ?
<br />
<div style="font-size: 100%; text-align: center;">
⁂</div>
La vérité d’abord sur le procès et sur la condamnation de Dreyfus.
<br />
Un homme néfaste a tout mené, a tout fait, c’est le
lieutenant-colonel du Paty de Clam, alors simple commandant. Il est
l’affaire Dreyfus tout entière ; on ne la connaîtra que lorsqu’une
enquête loyale aura établi nettement ses actes et ses responsabilités.
Il apparaît comme l’esprit le plus fumeux, le plus compliqué, hanté
d’intrigues romanesques, se complaisant aux moyens des
romans-feuilletons, les papiers volés, les lettres anonymes, les
rendez-vous dans les endroits déserts, les femmes mystérieuses qui
colportent, de nuit, des preuves accablantes. C’est lui qui imagina de
dicter le bordereau à Dreyfus ; c’est lui qui rêva de l’étudier dans une
pièce entièrement revêtue de glaces ; c’est lui que le commandant
Forzinetti nous représente armé d’une lanterne sourde, voulant se faire
introduire près de l’accusé endormi, pour projeter sur son visage un
brusque flot de lumière et surprendre ainsi son crime, dans l’émoi du
réveil. Et je n’ai pas à tout dire, qu’on cherche, on trouvera. Je
déclare simplement que le commandant du Paty de Clam, chargé d’instruire
l’affaire Dreyfus, comme officier judiciaire, est, dans l’ordre des
dates et des responsabilités, le premier coupable de l’effroyable erreur
judiciaire qui a été commise.
<br />
Le bordereau était depuis quelque temps déjà entre les mains du
colonel Sandherr, directeur du bureau des renseignements, mort depuis de
paralysie générale. Des « fuites » avaient lieu, des papiers
disparaissaient, comme il en disparaît aujourd’hui encore ; et l’auteur
du bordereau était recherché, lorsqu’un a priori se fit peu à peu que
cet auteur ne pouvait être qu’un officier de l’état-major, et un
officier d’artillerie : double erreur manifeste, qui montre avec quel
esprit superficiel on avait étudié ce bordereau, car un examen raisonné
démontre qu’il ne pouvait s’agir que d’un officier de troupe. On
cherchait donc dans la maison, on examinait les écritures, c’était comme
une affaire de famille, un traître à surprendre dans les bureaux mêmes,
pour l’en expulser. Et, sans que je veuille refaire ici une histoire
connue en partie, le commandant du Paty de Clam entre en scène, dès
qu’un premier soupçon tombe sur Dreyfus. À partir de ce moment, c’est
lui qui a inventé Dreyfus, l’affaire devient son affaire, il se fait
fort de confondre le traître, de l’amener à des aveux complets. Il y a
bien le ministre de la Guerre, le général Mercier, dont l’intelligence
semble médiocre ; il y a bien le chef de l’état-major, le général de
Boisdeffre, qui paraît avoir cédé à sa passion cléricale, et le
sous-chef de l’état-major, le général Gonse, dont la conscience a pu
s’accommoder de beaucoup de choses. Mais, au fond, il n’y a d’abord que
le commandant du Paty de Clam, qui les mène tous, qui les hypnotise, car
il s’occupe aussi de spiritisme, d’occultisme, il converse avec les
esprits. On ne saurait concevoir les expériences auxquelles il a soumis
le malheureux Dreyfus, les pièges dans lesquels il a voulu le faire
tomber, les enquêtes folles, les imaginations monstrueuses, toute une
démence torturante.
<br />
Ah ! cette première affaire, elle est un cauchemar, pour qui la
connaît dans ses détails vrais ! Le commandant du Paty de Clam arrête
Dreyfus, le met au secret. Il court chez madame Dreyfus, la terrorise,
lui dit que, si elle parle, son mari est perdu. Pendant ce temps, le
malheureux s’arrachait la chair, hurlait son innocence. Et l’instruction
a été faite ainsi, comme dans une chronique du XVe siècle, au milieu du
mystère, avec une complication d’expédients farouches, tout cela basé
sur une seule charge enfantine, ce bordereau imbécile, qui n’était pas
seulement une trahison vulgaire, qui était aussi la plus impudente des
escroqueries, car les fameux secrets livrés se trouvaient presque tous
sans valeur. Si j’insiste, c’est que l’œuf est ici, d’où va sortir plus
tard le vrai crime, l’épouvantable déni de justice dont la France est
malade. Je voudrais faire toucher du doigt comment l’erreur judiciaire a
pu être possible, comment elle est née des machinations du commandant
du Paty de Clam, comment le général Mercier, les généraux de Boisdeffre
et Gonse ont pu s’y laisser prendre, engager peu à peu leur
responsabilité dans cette erreur, qu’ils ont cru devoir, plus tard,
imposer comme la vérité sainte, une vérité qui ne se discute même pas.
Au début, il n’y a donc, de leur part, que de l’incurie et de
l’inintelligence. Tout au plus, les sent-on céder aux passions
religieuses du milieu et aux préjugés de l’esprit de corps. Ils ont
laissé faire la sottise.
<br />
Mais voici Dreyfus devant le conseil de guerre. Le huis clos le
plus absolu est exigé. Un traître aurait ouvert la frontière à l’ennemi
pour conduire l’empereur allemand jusqu’à Notre-Dame, qu’on ne prendrait
pas des mesures de silence et de mystère plus étroites. La nation est
frappée de stupeur, on chuchote des faits terribles, de ces trahisons
monstrueuses qui indignent l’Histoire ; et naturellement la nation
s’incline. Il n’y a pas de châtiment assez sévère, elle applaudira à la
dégradation publique, elle voudra que le coupable reste sur son rocher
d’infamie, dévoré par le remords. Est-ce donc vrai, les choses
indicibles, les choses dangereuses, capables de mettre l’Europe en
flammes, qu’on a dû enterrer soigneusement derrière ce huis clos ? Non !
il n’y a eu, derrière, que les imaginations romanesques et démentes du
commandant du Paty de Clam. Tout cela n’a été fait que pour cacher le
plus saugrenu des romans-feuilletons. Et il suffit, pour s’en assurer,
d’étudier attentivement l’acte d’accusation, lu devant le conseil de
guerre.
<br />
Ah ! le néant de cet acte d’accusation ! Qu’un homme ait pu être
condamné sur cet acte, c’est un prodige d’iniquité. Je défie les
honnêtes gens de le lire, sans que leur cœur bondisse d’indignation et
crie leur révolte, en pensant à l’expiation démesurée, là-bas, à l’île
du Diable. Dreyfus sait plusieurs langues, crime ; on n’a trouvé chez
lui aucun papier compromettant, crime ; il va parfois dans son pays
d’origine, crime ; il est laborieux, il a le souci de tout savoir,
crime ; il ne se trouble pas, crime ; il se trouble, crime. Et les
naïvetés de rédaction, les formelles assertions dans le vide ! On nous
avait parlé de quatorze chefs d’accusation : nous n’en trouvons qu’une
seule en fin de compte, celle du bordereau ; et nous apprenons même que
les experts n’étaient pas d’accord, qu’un d’eux, M. Gobert, a été
bousculé militairement, parce qu’il se permettait de ne pas conclure
dans le sens désiré. On parlait aussi de vingt-trois officiers qui
étaient venus accabler Dreyfus de leurs témoignages. Nous ignorons
encore leurs interrogatoires, mais il est certain que tous ne l’avaient
pas chargé ; et il est à remarquer, en outre, que tous appartenaient aux
bureaux de la guerre. C’est un procès de famille, on est là entre soi,
et il faut s’en souvenir : l’état-major a voulu le procès, l’a jugé, et
il vient de le juger une seconde fois.
<br />
Donc, il ne restait que le bordereau, sur lequel les experts ne
s’étaient pas entendus. On raconte que, dans la chambre du conseil, les
juges allaient naturellement acquitter. Et, dès lors, comme l’on
comprend l’obstination désespérée avec laquelle, pour justifier la
condamnation, on affirme aujourd’hui l’existence d’une pièce secrète,
accablante, la pièce qu’on ne peut montrer, qui légitime tout, devant
laquelle nous devons nous incliner, le bon Dieu invisible et
inconnaissable ! Je la nie, cette pièce, je la nie de toute ma
puissance ! Une pièce ridicule, oui, peut-être la pièce où il est
question de petites femmes, et où il est parlé d’un certain D… qui
devient trop exigeant : quelque mari sans doute trouvant qu’on ne lui
payait pas sa femme assez cher. Mais une pièce intéressant la défense
nationale, qu’on ne saurait produire sans que la guerre fût déclarée
demain, non, non ! C’est un mensonge ! et cela est d’autant plus odieux
et cynique qu’ils mentent impunément sans qu’on puisse les en
convaincre. Ils ameutent la France, ils se cachent derrière sa légitime
émotion, ils ferment les bouches en troublant les cœurs, en
pervertissant les esprits. Je ne connais pas de plus grand crime
civique.
<br />
Voilà donc, monsieur le Président, les faits qui expliquent
comment une erreur judiciaire a pu être commise ; et les preuves
morales, la situation de fortune de Dreyfus, l’absence de motifs, son
continuel cri d’innocence, achèvent de le montrer comme une victime des
extraordinaires imaginations du commandant du Paty de Clam, du milieu
clérical où il se trouvait, de la chasse aux « sales juifs », qui
déshonore notre époque.
<br />
<div style="font-size: 100%; text-align: center;">
⁂</div>
Et nous arrivons à l’affaire Esterhazy. Trois ans se sont passés,
beaucoup de consciences restent troublées profondément, s’inquiètent,
cherchent, finissent par se convaincre de l’innocence de Dreyfus.
<br />
Je ne ferai pas l’historique des doutes, puis de la conviction de
M. Scheurer-Kestner. Mais, pendant qu’il fouillait de son côté, il se
passait des faits graves à l’état-major même. Le colonel Sandherr était
mort, et le lieutenant-colonel Picquart lui avait succédé comme chef du
bureau des renseignements. Et c’est à ce titre, dans l’exercice de ses
fonctions, que ce dernier eut un jour entre les mains une
lettre-télégramme, adressée au commandant Esterhazy, par un agent d’une
puissance étrangère. Son devoir strict était d’ouvrir une enquête. La
certitude est qu’il n’a jamais agi en dehors de la volonté de ses
supérieurs. Il soumit donc ses soupçons à ses supérieurs hiérarchiques,
le général Gonse, puis le général de Boisdeffre, puis le général Billot,
qui avait succédé au général Mercier comme ministre de la Guerre. Le
fameux dossier Picquart, dont il a été tant parlé, n’a jamais été que le
dossier Billot, j’entends le dossier fait par un subordonné pour son
ministre, le dossier qui doit exister encore au ministère de la Guerre.
Les recherches durèrent de mai à septembre 1896, et ce qu’il faut
affirmer bien haut, c’est que le général Gonse était convaincu de la
culpabilité d’Esterhazy, c’est que le général de Boisdeffre et le
général Billot ne mettaient pas en doute que le bordereau ne fût de
l’écriture d’Esterhazy. L’enquête du lieutenant-colonel Picquart avait
abouti à cette constatation certaine. Mais l’émoi était grand, car la
condamnation d’Esterhazy entraînait inévitablement la révision du procès
Dreyfus ; et c’était ce que l’état-major ne voulait à aucun prix.
<br />
Il dut y avoir là une minute psychologique pleine d’angoisse.
Remarquez que le général Billot n’était compromis dans rien, il arrivait
tout frais, il pouvait faire la vérité. Il n’osa pas, dans la terreur
sans doute de l’opinion publique, certainement aussi dans la crainte de
livrer tout l’état-major, le général de Boisdeffre, le général Gonse,
sans compter les sous-ordres. Puis, ce ne fut là qu’une minute de combat
entre sa conscience et ce qu’il croyait être l’intérêt militaire. Quand
cette minute fut passée, il était déjà trop tard. Il s’était engagé, il
était compromis. Et, depuis lors, sa responsabilité n’a fait que
grandir, il a pris à sa charge le crime des autres, il est aussi
coupable que les autres, il est plus coupable qu’eux, car il a été le
maître de faire justice, et il n’a rien fait. Comprenez-vous cela !
Voici un an que le général Billot, que les généraux de Boisdeffre et
Gonse savent que Dreyfus est innocent, et ils ont gardé pour eux cette
effroyable chose ! Et ces gens-là dorment, et ils ont des femmes et des
enfants qu’ils aiment !
<br />
Le colonel Picquart avait rempli son devoir d’honnête homme. Il
insistait auprès de ses supérieurs, au nom de la justice. Il les
suppliait même, il leur disait combien leurs délais étaient
impolitiques, devant le terrible orage qui s’amoncelait, qui devait
éclater, lorsque la vérité serait connue. Ce fut, plus tard, le langage
que M. Scheurer-Kestner tint également au général Billot, l’adjurant par
patriotisme de prendre en main l’affaire, de ne pas la laisser
s’aggraver, au point de devenir un désastre public. Non ! Le crime était
commis, l’état-major ne pouvait plus avouer son crime. Et le
lieutenant-colonel Picquart fut envoyé en mission, on l’éloigna de plus
en plus loin, jusqu’en Tunisie, où l’on voulut même un jour honorer sa
bravoure, en le chargeant d’une mission qui l’aurait sûrement fait
massacrer, dans les parages où le marquis de Morès a trouvé la mort. Il
n’était pas en disgrâce, le général Gonse entretenait avec lui une
correspondance amicale. Seulement, il est des secrets qu’il ne fait pas
bon d’avoir surpris.
<br />
À Paris, la vérité marchait, irrésistible, et l’on sait de quelle
façon l’orage attendu éclata. M. Mathieu Dreyfus dénonça le commandant
Esterhazy comme le véritable auteur du bordereau, au moment où M.
Scheurer-Kestner allait déposer, entre les mains du garde des Sceaux,
une demande en révision du procès. Et c’est ici que le commandant
Esterhazy paraît. Des témoignages le montrent d’abord affolé, prêt au
suicide ou à la fuite. Puis, tout d’un coup, il paye d’audace, il étonne
Paris par la violence de son attitude. C’est que du secours lui était
venu, il avait reçu une lettre anonyme l’avertissant des menées de ses
ennemis, une dame mystérieuse s’était même dérangée de nuit pour lui
remettre une pièce volée à l’état-major, qui devait le sauver. Et je ne
puis m’empêcher de retrouver là le lieutenant-colonel du Paty de Clam,
en reconnaissant les expédients de son imagination fertile. Son œuvre,
la culpabilité de Dreyfus, était en péril, et il a voulu sûrement
défendre son œuvre. La révision du procès, mais c’était l’écroulement du
roman- feuilleton si extravagant, si tragique, dont le dénouement
abominable a lieu à l’île du Diable ! C’est ce qu’il ne pouvait
permettre. Dès lors, le duel va avoir lieu entre le lieutenant-colonel
Picquart et le lieutenant-colonel du Paty de Clam, l’un le visage
découvert, l’autre masqué. On les retrouvera prochainement tous deux
devant la justice civile. Au fond, c’est toujours l’état-major qui se
défend, qui ne veut pas avouer son crime, dont l’abomination grandit
d’heure en heure.
<br />
On s’est demandé avec stupeur quels étaient les protecteurs du
commandant Esterhazy. C’est d’abord, dans l’ombre, le lieutenant-colonel
du Paty de Clam qui a tout machiné, qui a tout conduit. Sa main se
trahit aux moyens saugrenus. Puis, c’est le général de Boisdeffre, c’est
le général Gonse, c’est le général Billot lui-même, qui sont bien
obligés de faire acquitter le commandant, puisqu’ils ne peuvent laisser
reconnaître l’innocence de Dreyfus, sans que les bureaux de la guerre
croulent dans le mépris public. Et le beau résultat de cette situation
prodigieuse est que l’honnête homme, là-dedans, le lieutenant-colonel
Picquart, qui seul a fait son devoir, va être la victime, celui qu’on
bafouera et qu’on punira. Ô justice, quelle affreuse désespérance serre
le cœur ! On va jusqu’à dire que c’est lui le faussaire, qu’il a
fabriqué la carte-télégramme pour perdre Esterhazy. Mais, grand Dieu !
pourquoi ? dans quel but ? donnez un motif. Est-ce que celui-là aussi
est payé par les juifs ? Le joli de l’histoire est qu’il était justement
antisémite. Oui ! nous assistons à ce spectacle infâme, des hommes
perdus de dettes et de crimes dont on proclame l’innocence, tandis qu’on
frappe l’honneur même, un homme à la vie sans tache ! Quand une société
en est là, elle tombe en décomposition.
<br />
Voilà donc, monsieur le Président, l’affaire Esterhazy : un
coupable qu’il s’agissait d’innocenter. Depuis bientôt deux mois, nous
pouvons suivre heure par heure la belle besogne. J’abrège, car ce n’est
ici, en gros, que le résumé de l’histoire dont les brûlantes pages
seront un jour écrites tout au long. Et nous avons donc vu le général de
Pellieux, puis le commandant Ravary, conduire une enquête scélérate
d’où les coquins sortent transfigurés et les honnêtes gens salis. Puis,
on a convoqué le conseil de guerre.
<br />
<div style="font-size: 100%; text-align: center;">
⁂</div>
Comment a-t-on pu espérer qu’un conseil de guerre déferait ce qu’un conseil de guerre avait fait ?
<br />
Je ne parle même pas du choix toujours possible des juges. L’idée
supérieure de discipline, qui est dans le sang de ces soldats, ne
suffit-elle à infirmer leur pouvoir d’équité ? Qui dit discipline dit
obéissance. Lorsque le ministre de la Guerre, le grand chef, a établi
publiquement, aux acclamations de la représentation nationale,
l’autorité de la chose jugée, vous voulez qu’un conseil de guerre lui
donne un formel démenti ? Hiérarchiquement, cela est impossible. Le
général Billot a suggestionné les juges par sa déclaration, et ils ont
jugé comme ils doivent aller au feu, sans raisonner. L’opinion préconçue
qu’ils ont apportée sur leur siège, est évidemment celle-ci : « Dreyfus
a été condamné pour crime de trahison par un conseil de guerre, il est
donc coupable ; et nous, conseil de guerre, nous ne pouvons le déclarer
innocent ; or nous savons que reconnaître la culpabilité d’Esterhazy, ce
serait proclamer l’innocence de Dreyfus. » Rien ne pouvait les faire
sortir de là.
<br />
Ils ont rendu une sentence inique, qui à jamais pèsera sur nos
conseils de guerre, qui entachera désormais de suspicion tous leurs
arrêts. Le premier conseil de guerre a pu être inintelligent, le second
est forcément criminel. Son excuse, je le répète, est que le chef
suprême avait parlé, déclarant la chose jugée inattaquable, sainte et
supérieure aux hommes, de sorte que des inférieurs ne pouvaient dire le
contraire. On nous parle de l’honneur de l’armée, on veut que nous
l’aimions, la respections. Ah ! certes, oui, l’armée qui se lèverait à
la première menace, qui défendrait la terre française, elle est tout le
peuple, et nous n’avons pour elle que tendresse et respect. Mais il ne
s’agit pas d’elle, dont nous voulons justement la dignité, dans notre
besoin de justice. Il s’agit du sabre, le maître qu’on nous donnera
demain peut-être. Et baiser dévotement la poignée du sabre, le dieu,
non !
<br />
Je l’ai démontré d’autre part : l’affaire Dreyfus était l’affaire
des bureaux de la guerre, un officier de l’état-major, dénoncé par ses
camarades de l’état-major, condamné sous la pression des chefs de
l’état-major. Encore une fois, il ne peut revenir innocent sans que tout
l’état-major soit coupable. Aussi les bureaux, par tous les moyens
imaginables, par des campagnes de presse, par des communications, par
des influences, n’ont-ils couvert Esterhazy que pour perdre une seconde
fois Dreyfus. Quel coup de balai le gouvernement républicain devrait
donner dans cette jésuitière, ainsi que les appelle le général Billot
lui-même ! Où est-il, le ministère vraiment fort et d’un patriotisme
sage, qui osera tout y refondre et tout y renouveler ? Que de gens je
connais qui, devant une guerre possible, tremblent d’angoisse, en
sachant dans quelles mains est la défense nationale ! Et quel nid de
basses intrigues, de commérages et de dilapidations, est devenu cet
asile sacré, où se décide le sort de la patrie ! On s’épouvante devant
le jour terrible que vient d’y jeter l’affaire Dreyfus, ce sacrifice
humain d’un malheureux, d’un « sale juif » ! Ah ! tout ce qui s’est
agité là de démence et de sottise, des imaginations folles, des
pratiques de basse police, des mœurs d’inquisition et de tyrannie, le
bon plaisir de quelques galonnés mettant leurs bottes sur la nation, lui
rentrant dans la gorge son cri de vérité et de justice, sous le
prétexte menteur et sacrilège de la raison d’État !
<br />
Et c’est un crime encore que de s’être appuyé sur la presse
immonde, que de s’être laissé défendre par toute la fripouille de Paris,
de sorte que voilà la fripouille qui triomphe insolemment, dans la
défaite du droit et de la simple probité. C’est un crime d’avoir accusé
de troubler la France ceux qui la veulent généreuse, à la tête des
nations libres et justes, lorsqu’on ourdit soi-même l’impudent complot
d’imposer l’erreur, devant le monde entier. C’est un crime d’égarer
l’opinion, d’utiliser pour une besogne de mort cette opinion qu’on a
pervertie jusqu’à la faire délirer. C’est un crime d’empoisonner les
petits et les humbles, d’exaspérer les passions de réaction et
d’intolérance, en s’abritant derrière l’odieux antisémitisme, dont la
grande France libérale des droits de l’homme mourra, si elle n’en est
pas guérie. C’est un crime que d’exploiter le patriotisme pour des
œuvres de haine, et c’est un crime, enfin, que de faire du sabre le dieu
moderne, lorsque toute la science humaine est au travail pour l’œuvre
prochaine de vérité et de justice.
<br />
Cette vérité, cette justice, que nous avons si passionnément
voulues, quelle détresse à les voir ainsi souffletées, plus méconnues et
plus obscurcies ! Je me doute de l’écroulement qui doit avoir lieu dans
l’âme de M. Scheurer-Kestner, et je crois bien qu’il finira par
éprouver un remords, celui de n’avoir pas agi révolutionnairement, le
jour de l’interpellation au Sénat, en lâchant tout le paquet, pour tout
jeter à bas. Il a été le grand honnête homme, l’homme de sa vie loyale,
il a cru que la vérité se suffisait à elle- même, surtout lorsqu’elle
lui apparaissait éclatante comme le plein jour. À quoi bon tout
bouleverser, puisque bientôt le soleil allait luire ? Et c’est de cette
sérénité confiante dont il est si cruellement puni. De même pour le
lieutenant-colonel Picquart, qui, par un sentiment de haute dignité, n’a
pas voulu publier les lettres du général Gonse. Ces scrupules
l’honorent d’autant plus que, pendant qu’il restait respectueux de la
discipline, ses supérieurs le faisaient couvrir de boue, instruisaient
eux-mêmes son procès, de la façon la plus inattendue et la plus
outrageante. Il y a deux victimes, deux braves gens, deux cœurs simples,
qui ont laissé faire Dieu, tandis que le diable agissait. Et l’on a
même vu, pour le lieutenant-colonel Picquart, cette chose ignoble : un
tribunal français, après avoir laissé le rapporteur charger publiquement
un témoin, l’accuser de toutes les fautes, a fait le huis clos, lorsque
ce témoin a été introduit pour s’expliquer et se défendre. Je dis que
ceci est un crime de plus et que ce crime soulèvera la conscience
universelle. Décidément, les tribunaux militaires se font une singulière
idée de la justice.
<br />
Telle est donc la simple vérité, monsieur le Président, et elle
est effroyable, elle restera pour votre présidence une souillure. Je me
doute bien que vous n’avez aucun pouvoir en cette affaire, que vous êtes
le prisonnier de la Constitution et de votre entourage. Vous n’en avez
pas moins un devoir d’homme, auquel vous songerez, et que vous
remplirez. Ce n’est pas, d’ailleurs, que je désespère le moins du monde
du triomphe. Je le répète avec une certitude plus véhémente : la vérité
est en marche et rien ne l’arrêtera. C’est d’aujourd’hui seulement que
l’affaire commence, puisque aujourd’hui seulement les positions sont
nettes : d’une part, les coupables qui ne veulent pas que la lumière se
fasse ; de l’autre, les justiciers qui donneront leur vie pour qu’elle
soit faite. Je l’ai dit ailleurs, et je le répète ici : quand on enferme
la vérité sous terre, elle s’y amasse, elle y prend une force telle
d’explosion, que, le jour où elle éclate, elle fait tout sauter avec
elle. On verra bien si l’on ne vient pas de préparer, pour plus tard, le
plus retentissant des désastres.
<br />
<div style="font-size: 100%; text-align: center;">
⁂</div>
Mais cette lettre est longue, monsieur le Président, et il est temps de conclure.
<br />
J’accuse le lieutenant-colonel du Paty de Clam d’avoir été
l’ouvrier diabolique de l’erreur judiciaire, en inconscient, je veux le
croire, et d’avoir ensuite défendu son œuvre néfaste, depuis trois ans,
par les machinations les plus saugrenues et les plus coupables.
<br />
J’accuse le général Mercier de s’être rendu complice, tout au
moins par faiblesse d’esprit, d’une des plus grandes iniquités du
siècle.
<br />
J’accuse le général Billot d’avoir eu entre les mains les preuves
certaines de l’innocence de Dreyfus et de les avoir étouffées, de
s’être rendu coupable de ce crime de lèse-humanité et de lèse-justice,
dans un but politique et pour sauver l’état-major compromis.
<br />
J’accuse le général de Boisdeffre et le général Gonse de s’être
rendus complices du même crime, l’un sans doute par passion cléricale,
l’autre peut-être par cet esprit de corps qui fait des bureaux de la
guerre l’arche sainte, inattaquable.
<br />
J’accuse le général de Pellieux et le commandant Ravary d’avoir
fait une enquête scélérate, j’entends par là une enquête de la plus
monstrueuse partialité, dont nous avons, dans le rapport du second, un
impérissable monument de naïve audace.
<br />
J’accuse les trois experts en écritures, les sieurs Belhomme,
Varinard et Couard, d’avoir fait des rapports mensongers et frauduleux, à
moins qu’un examen médical ne les déclare atteints d’une maladie de la
vue et du jugement.
<br />
J’accuse les bureaux de la guerre d’avoir mené dans la presse, particulièrement dans <i>L’Éclair</i> et dans <i>L’Écho de Paris</i>, une campagne abominable, pour égarer l’opinion et couvrir leur faute.
<br />
J’accuse enfin le premier conseil de guerre d’avoir violé le
droit, en condamnant un accusé sur une pièce restée secrète, et j’accuse
le second conseil de guerre d’avoir couvert cette illégalité, par
ordre, en commettant à son tour le crime juridique d’acquitter sciemment
un coupable.
<br />
En portant ces accusations, je n’ignore pas que je me mets sous
le coup des articles 30 et 31 de la loi sur la presse du 29 juillet
1881, qui punit les délits de diffamation. Et c’est volontairement que
je m’expose.
<br />
Quant aux gens que j’accuse, je ne les connais pas, je ne les ai
jamais vus, je n’ai contre eux ni rancune ni haine. Ils ne sont pour moi
que des entités, des esprits de malfaisance sociale. Et l’acte que
j’accomplis ici n’est qu’un moyen révolutionnaire pour hâter l’explosion
de la vérité et de la justice.
<br />
Je n’ai qu’une passion, celle de la lumière, au nom de l’humanité
qui a tant souffert et qui a droit au bonheur. Ma protestation
enflammée n’est que le cri de mon âme. Qu’on ose donc me traduire en
cour d’assises et que l’enquête ait lieu au grand jour !
<br />
J’attends.
<br />
Veuillez agréer, monsieur le Président, l’assurance de mon profond respect.<br />
Emile Zola Aurélien Grallhttp://www.blogger.com/profile/02833010430008444213noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-14771430.post-38733324381028285612019-10-15T23:18:00.003-07:002019-10-15T23:18:49.670-07:00Extrait n°2 SHUTDOWN<!--[if gte mso 9]><xml>
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<br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; mso-hyphenate: none; text-align: justify; text-indent: 35.45pt; text-justify: inter-ideograph;">
<span class="r-18u37iz"></span><span class="css-901oao css-16my406 r-1qd0xha r-ad9z0x r-bcqeeo r-qvutc0">Je vous propose un extrait de mon 3ème roman</span><span class="r-18u37iz"></span><span class="css-901oao css-16my406 r-1qd0xha r-ad9z0x r-bcqeeo r-qvutc0"> 100% suspense</span><span class="r-18u37iz"><a class="css-4rbku5 css-18t94o4 css-901oao css-16my406 r-1n1174f r-1loqt21 r-1qd0xha r-ad9z0x r-bcqeeo r-qvutc0" data-focusable="true" dir="ltr" href="https://twitter.com/hashtag/suspense?src=hashtag_click" role="link"></a></span><span class="css-901oao css-16my406 r-1qd0xha r-ad9z0x r-bcqeeo r-qvutc0">, SHUTDOWN.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; mso-hyphenate: none; text-align: justify; text-indent: 35.45pt; text-justify: inter-ideograph;">
<span class="css-901oao css-16my406 r-1qd0xha r-ad9z0x r-bcqeeo r-qvutc0">En exclusivité sur Amazon Kindle</span><span class="r-18u37iz"></span><span class="r-18u37iz"></span><span class="css-901oao css-16my406 r-1qd0xha r-ad9z0x r-bcqeeo r-qvutc0"> et </span><span class="r-18u37iz">livre</span><span class="css-901oao css-16my406 r-1qd0xha r-ad9z0x r-bcqeeo r-qvutc0"> papier à cette adresse : </span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; mso-hyphenate: none; text-align: justify; text-indent: 35.45pt; text-justify: inter-ideograph;">
<span class="css-901oao css-16my406 r-1qd0xha r-ad9z0x r-bcqeeo r-qvutc0"> </span><a class="css-4rbku5 css-18t94o4 css-901oao css-16my406 r-1n1174f r-1loqt21 r-1qd0xha r-ad9z0x r-bcqeeo r-qvutc0" data-focusable="true" dir="ltr" href="https://t.co/oaloX69Q8v?amp=1" rel=" noopener noreferrer" role="link" target="_blank" title="https://www.amazon.fr/dp/B07WVX4XKR"><span aria-hidden="true" class="css-901oao css-16my406 r-1qd0xha r-hiw28u r-ad9z0x r-bcqeeo r-qvutc0">https://</span>amazon.fr/dp/B07WVX4XKR</a></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; mso-hyphenate: none; text-align: justify; text-indent: 35.45pt; text-justify: inter-ideograph;">
<span class="css-901oao css-16my406 r-1qd0xha r-ad9z0x r-bcqeeo r-qvutc0"></span> </div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; mso-hyphenate: none; text-align: justify; text-indent: 35.45pt; text-justify: inter-ideograph;">
***</div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; mso-hyphenate: none; text-align: justify; text-indent: 35.45pt; text-justify: inter-ideograph;">
Après une demi-heure d’une
descente des plus mouvementées, <span style="mso-fareast-language: AR-SA;">Matthew</span>
s’engouffra dans la sortie de secours et se retrouva enfin à l’air libre, le jour
caressant sa peau pleine de sueur. Autour de lui, un épouvantable silence, à
peine masqué par son essoufflement.</div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; mso-hyphenate: none; text-align: justify; text-indent: 35.45pt; text-justify: inter-ideograph;">
Dans les rues, les
voitures étaient à l’arrêt, les feux de circulation éteints, les écrans géants
suspendus aux flancs des bâtiments désormais noirs. Autour de lui, des
centaines de personnes comme hébétées par une onde de choc invisible.</div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; mso-hyphenate: none; text-align: justify; text-indent: 35.45pt; text-justify: inter-ideograph;">
« Shirley, je
dois appeler Shirley ».</div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; mso-hyphenate: none; text-align: justify; text-indent: 35.45pt; text-justify: inter-ideograph;">
Sa fiancée de longue
date devait être absolument prévenue qu’il allait bien. En sortant son
smartphone de sa poche, il découvrit que celui-ci était également inactif.</div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; mso-hyphenate: none; text-align: justify; text-indent: 35.45pt; text-justify: inter-ideograph;">
« Putain ! Qu’est-ce
qui se passe ? » </div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; mso-hyphenate: none; text-align: justify; text-indent: 35.45pt; text-justify: inter-ideograph;">
À cet instant, des
cris d’horreur éclatèrent et une ombre le recouvrit. <span style="mso-fareast-language: AR-SA;">Matthew</span> leva la tête : un avion de ligne passait au-dessus
de lui en silence!</div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; mso-hyphenate: none; text-align: justify; text-indent: 35.45pt; text-justify: inter-ideograph;">
Alors, le choc :
l’aéronef venait de s’engouffrer dans un immeuble après avoir rebondi sur la
chaussée en une monumentale gerbe d’étincelles grinçantes. L’explosion ne tarda
pas à se faire entendre.</div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; mso-hyphenate: none; text-align: justify; text-indent: 35.45pt; text-justify: inter-ideograph;">
« Oh mon
Dieu ! » lâcha-t-il inconsciemment en voyant les flots d’éclats de
verre projetés dans les rues, devant le public médusé de terreur.</div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; mso-hyphenate: none; text-align: justify; text-indent: 35.45pt; text-justify: inter-ideograph;">
Ils furent innombrables
ces politiciens à leur dire que ces jours de poussière ne reviendraient jamais.
L’Amérique avait certes vacillé, mais elle restait grande et invulnérable. Tout
cela n’était qu’un mauvais souvenir. Cette horreur n’était qu’un simple
accident de l’Histoire. Ils étaient si agréables à croire. Personne n’aurait pu
remettre en question un discours permettant à tous de définitivement tourner la
page.</div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; mso-hyphenate: none; text-align: justify; text-indent: 35.45pt; text-justify: inter-ideograph;">
Mensonge. Tout cela
n’était que mensonge.</div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; mso-hyphenate: none; text-align: justify; text-indent: 35.45pt; text-justify: inter-ideograph;">
Il repensa dans un
flash à Shirley : Newark ! Elle devait atterrir à Newark ! Il
fallait aller là-bas !</div>
Aurélien Grallhttp://www.blogger.com/profile/02833010430008444213noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-14771430.post-29851629270858076412019-10-15T22:32:00.003-07:002019-10-15T22:32:29.219-07:00Retrouver à suivre cette <a href="https://miniehouselook.wordpress.com/2019/10/09/shutdown-aurelien-grall-kindle/">excellente interview par la blogueuse Minie Houselook</a><br />
<br />
***<br />
<br />
<span style="color: #00ccff;"><strong>Vous êtes auteur francophone. Pourquoi déroulez-vous l’histoire de votre roman aux USA ?</strong></span><br />
<div style="font-weight: 400;">
À vrai dire, j’ai toujours baigné dans une
culture populaire très américaine. Je me suis dit que pour une fois,
alors que mes autres romans se passaient en toute petite partie aux
États-Unis, cette fois ce serait en quasi-totalité. Cela m’a permis de
rendre hommage aux films, aux séries télévisées et à la littérature
américaine. Dans <em>Shutdown</em>, il y a un peu de <em>X-Files</em>, de <em>V</em>, de <em>Stargate</em>,
de Tom Clancy, de Michael Bay, de James Cameron, de Jack London, de
John Steinbeck, d’Howard Zinn même ! Et puis, cela prenait d’autant plus
de sens qu’après le <em>shutdown</em> il devenait bien compliqué de changer de pays sans avion ! (rires)</div>
<div style="font-weight: 400;">
<br /></div>
<span style="color: #00ccff;"><strong>À la première page du roman,
vous écrivez « Imaginez un monde sans électricité, sans smartphone, sans
ordinateur, sans télévision, sans réseaux sociaux ». Avez-vous essayé
de vous éloigner de ces moyens de communication et de l’électricité
pendant quelque temps pour imaginer <em>Shutdown</em> ?</strong></span><br />
<div style="font-weight: 400;">
Oui je me suis éloigné de tout cela, mais
pas volontairement. Je me suis retrouvé malgré moi perdu pendant une
semaine dans le sud-ouest de la France sans aucun moyen de me connecter à
Internet. Cette expérience m’a grandement aidé à prendre du recul sur
notre dépendance aux nouvelles technologies et méditer sur ce qui est
vraiment important dans l’existence.</div>
<div style="font-weight: 400;">
Avec ou sans tous ces outils, le soleil
continue de se lever et la nuit de tomber, les gens continuent de
parler, de rire, de respirer. La seule différence est que sans tous ces
enchantements digitaux, ils ne peuvent cultiver vanité et égocentrisme.
Quand vous êtes seul devant votre miroir, aucun filtre pour venir
corriger votre peau, aucun admirateur pour vous <em>liker</em> parce que
votre apparence est comme-ci ou comme-ça. Dans le silence, aucune
approbation de la part de foules anonymes censées valoriser ou insulter
vos opinions et vos pensées. Vous êtes seul avec vous-même.</div>
<div style="font-weight: 400;">
<br /></div>
<span style="color: #00ccff;"><strong>Comment vous est venue l’idée de <em>Shutdown</em> ?</strong></span><br />
<div style="font-weight: 400;">
J’avais un absolu besoin d’écrire un roman
alertant sur le comportement de l’Humanité vis-à-vis de l’environnement.
Il était vital pour moi de lancer un cri d’alerte pour participer à ce
combat capital pour notre survie. Je connaissais les tempêtes solaires
et le cas de la catastrophe de Montréal, en 1989, me trottait en tête
depuis longtemps. Je me suis dit que mettre un point d’arrêt aux
activités humaines était un excellent départ pour ce thriller écologiste
radical dont je rêvais.</div>
<div style="font-weight: 400;">
<br /></div>
<span style="color: #00ccff;"><strong>Quelles parts l’écologie et la science ont pour vous ?</strong></span><br />
<div style="font-weight: 400;">
Écologie et science sont fondamentales pour
moi. Ce sont deux domaines qui me passionnent depuis mon enfance. J’ai
toujours veillé à mettre un peu de science dans mes romans. Je pousse
toujours les limites de ce qui est réellement possible. Parfois même
certains lecteurs pensent que c’est de la science-fiction ! Mais non,
toutes ces avancées technologiques existent vraiment ! <em>Shutdown</em> était donc pour moi l’occasion d’y rajouter l’écologie en plus de la science dans un cocktail plutôt… détonant !</div>
<div style="font-weight: 400;">
<br /></div>
<span style="color: #00ccff;"><strong>Quel message souhaitez-vous porter à vos lecteurs avec <em>Shutdown</em> ?</strong></span><br />
<div style="font-weight: 400;">
Mon seul et unique message tient en un mot :
agissons. Tant que nos politiques n’auront pas subi une pression
permanente et massive de leurs peuples partout dans le monde, rien ne
changera. On peut toujours révolutionner son comportement écologique
individuellement, cela va dans le bon sens, mais si l’on veut sauver ce
qu’il reste de notre Planète et de sa richesse, il est capital que nos
politiques prennent faits et causes pour l’environnement malgré les
innombrables pressions économiques qu’ils subissent.</div>
<div style="font-weight: 400;">
Alors oui, ne plus croître indéfiniment
ralentira la production de richesses, amènera de nombreuses contraintes
dans notre quotidien et menacera l’emploi dans un premier temps. Mais
l’enjeu n’est-il pas de taille à nous faire prendre les décisions les
plus douloureuses à court terme pour assurer notre avenir à long terme ?</div>
<div style="font-weight: 400;">
Si nous n’agissons pas demain, l’Humanité
aura, par pur égoïsme, amené sa fin et celle de toute vie sur terre. Ce
n’est pas lorsque les guerres de l’air et de l’eau se multiplieront,
lorsqu’il n’y aura que les plus riches d’entre nous qui pourront payer à
prix d’or les technologies leur permettant de survivre dans une Terre
malade, qu’il faudra prendre les choses en main. Je parlais tout à
l’heure de science-fiction. Si nous restons passifs dans nos modes de
vie confortables, ce sont les pires cauchemars imaginés par la SF qui
nous saisiront à la gorge.</div>
<div style="font-weight: 400;">
Alors qu’ils soient maires, députés, ministres ou présidents, noyons-les sous les courriers, les e-mails, les <em>posts</em>
sur les réseaux sociaux. Ils doivent comprendre que cette cause doit
devenir leur priorité absolue. Pour ma part, un exemplaire de <em>Shutdown</em> sera envoyé à chacun des personnages clés de l’État ou acteur de l’écologie politique en France.</div>
<div style="font-weight: 400;">
Yann Artus Bertrand a dit un jour que vu
notre situation dramatique, notre seule solution était l’optimisme.
Alors, agissons maintenant, ensemble, et peut-être aurons-nous la chance
d’enrayer la machine…</div>
Aurélien Grallhttp://www.blogger.com/profile/02833010430008444213noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-14771430.post-50735908482864639292019-10-03T11:16:00.002-07:002019-10-03T11:22:53.757-07:00Amis chroniqueurs, retrouvez-moi sur la plateforme Simplement Pro pour plein de passionnants partenariats. ;)<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhyGbyVnKO5asS1pBAv0VgWOwmj64MJPktxUIwJDzTtESGezYfGGmn6k50kUfuYb0IElwpcFgn24LXh3Roh1bmfsj612irir3XoAuN7-UOTE4_pmZbRDuznyivQ6bu8RZS0S-gmAw/s1600/life-livre-simplement-pro-partage-service-presse-chroniqueur-c3a9diteur-banner.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="400" data-original-width="1200" height="106" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhyGbyVnKO5asS1pBAv0VgWOwmj64MJPktxUIwJDzTtESGezYfGGmn6k50kUfuYb0IElwpcFgn24LXh3Roh1bmfsj612irir3XoAuN7-UOTE4_pmZbRDuznyivQ6bu8RZS0S-gmAw/s320/life-livre-simplement-pro-partage-service-presse-chroniqueur-c3a9diteur-banner.jpg" width="320" /></a></div>
<br />
<br />
A bientôt!<br />
<br />
<a href="https://simplement.pro/u/AurelienGrall">https://simplement.pro/u/AurelienGrall</a><br />
<br />Aurélien Grallhttp://www.blogger.com/profile/02833010430008444213noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-14771430.post-72392705704391269432019-09-29T23:06:00.005-07:002019-09-29T23:07:31.458-07:0010 nuances d'indés, 3ème recueil de nouvelles : disponible!<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEimMEkdRFuX267WVdlv1eQ1-hbdBmM-q8Ru8HakRFIzjgJftFCyP65kgnzLglAKFjT-EKA3QJKvwJh5X5WqNkrrIGtOSX1yoonOdd-iE7dsvGvMJnUiQcps2g7SAFO3MHXjTiyI6w/s1600/Copie+de+Copie+de+com+3%25281%2529.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="512" data-original-width="1024" height="160" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEimMEkdRFuX267WVdlv1eQ1-hbdBmM-q8Ru8HakRFIzjgJftFCyP65kgnzLglAKFjT-EKA3QJKvwJh5X5WqNkrrIGtOSX1yoonOdd-iE7dsvGvMJnUiQcps2g7SAFO3MHXjTiyI6w/s320/Copie+de+Copie+de+com+3%25281%2529.png" width="320" /></a></div>
<span title="Modifié">📯Oyé oyé gentes dames et damoiseaux, amis de la <a class="" href="https://www.instagram.com/explore/tags/teammachin/">#teammachin</a> et de la lecture en général, en ce <a class="notranslate" href="https://www.instagram.com/VendrediLecture/">@VendrediLecture</a>, nous avons l'honneur de vous présenter l'explosion de couleurs du <a class="notranslate" href="https://www.instagram.com/clubdesindes/">@clubdesindes</a> !<br />Le 3ème receuil ! 🥳<br />Bref, c'est gratuit et c'est pour vous!<br />RDV sur Fnac et Amazon<br /><br /><br />Amazon: <a href="https://www.amazon.fr/dp/B07YCV7WTM/ref=cm_sw_r_cp_awdb_c_rzAJDb988P5CQ">https://www.amazon.fr/dp/B07YCV7WTM/ref=cm_sw_r_cp_awdb_c_rzAJDb988P5CQ</a><span id="goog_363859301"></span><span id="goog_363859302"></span><br />Fnac : <a href="https://www.fnac.com/livre-numerique/a13840299/Aurelien-Grall-10-Nuances-d-Indes#FORMAT=ePub">https://www.fnac.com/livre-numerique/a13840299/Aurelien-Grall-10-Nuances-d-Indes</a><a class="" href="https://www.blogger.com/null">#FORMAT</a>=ePub </span><br />
<br />Aurélien Grallhttp://www.blogger.com/profile/02833010430008444213noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-14771430.post-72047415679943765482019-09-09T11:11:00.002-07:002019-09-09T11:11:51.988-07:00SHUTDOWN sélectionné pour le concours des plumes francophones!<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi5tQIpxdXuGLvxxTv1FlT4pyQKaNTH7nVWrRfMsVlMRRwGvxTzB2xJaXH9bk6KUTtb-Zjxf3lf7ul26CIdDNs2ryFRaLFnKKf4zFC7zipRr7G4tDXwahrv87qMh9KnKy8L4AT0EQ/s1600/Plumes+francophones.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="512" data-original-width="1024" height="160" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi5tQIpxdXuGLvxxTv1FlT4pyQKaNTH7nVWrRfMsVlMRRwGvxTzB2xJaXH9bk6KUTtb-Zjxf3lf7ul26CIdDNs2ryFRaLFnKKf4zFC7zipRr7G4tDXwahrv87qMh9KnKy8L4AT0EQ/s320/Plumes+francophones.png" width="320" /></a></div>
<div class="_2cuy _3dgx" data-block="true" data-editor="6f5h0" data-offset-key="4okub-0-0">
<div class="_1mf _1mj" data-offset-key="4okub-0-0">
<span data-offset-key="4okub-0-0"><span data-text="true">Bonjour à toutes et à tous !</span></span></div>
</div>
<div class="_2cuy _3dgx" data-block="true" data-editor="6f5h0" data-offset-key="fqcbd-0-0">
<div class="_1mf _1mj" data-offset-key="fqcbd-0-0">
<span data-offset-key="fqcbd-0-0"><span data-text="true">J'ai l'honneur de vous annoncer que SHUTDOWN participe au grand concours des plumes francophones 2019!</span></span></div>
</div>
<div class="_2cuy _3dgx" data-block="true" data-editor="6f5h0" data-offset-key="62s2n-0-0">
<div class="_1mf _1mj" data-offset-key="62s2n-0-0">
<span data-offset-key="62s2n-0-0"><span data-text="true">Vous avez aimé le thriller écologiste ?</span></span></div>
</div>
<div class="_2cuy _3dgx" data-block="true" data-editor="6f5h0" data-offset-key="f9g7b-0-0">
<div class="_1mf _1mj" data-offset-key="f9g7b-0-0">
<span data-offset-key="f9g7b-0-0"><span data-text="true">Aidez sa cause en déposant vite un avis 5 étoiles sur Amazon : https://www.amazon.fr/dp/B07WVX4XKR</span></span></div>
</div>
<div class="_2cuy _3dgx" data-block="true" data-editor="6f5h0" data-offset-key="cekdi-0-0">
<div class="_1mf _1mj" data-offset-key="cekdi-0-0">
<span data-offset-key="cekdi-0-0"><span data-text="true">Merci encore pour tout!</span></span></div>
</div>
<div class="_2cuy _3dgx" data-block="true" data-editor="6f5h0" data-offset-key="8gn2s-0-0">
<div class="_1mf _1mj" data-offset-key="8gn2s-0-0">
<span data-offset-key="8gn2s-0-0"><span data-text="true">Aurélien Grall</span></span></div>
</div>
<div class="_2cuy _3dgx" data-block="true" data-editor="6f5h0" data-offset-key="89a0u-0-0">
<div class="_1mf _1mj" data-offset-key="89a0u-0-0">
<span data-offset-key="89a0u-0-0"><span data-text="true">***</span></span></div>
</div>
<div class="_2cuy _3dgx" data-block="true" data-editor="6f5h0" data-offset-key="dr8r-0-0">
<div class="_1mf _1mj" data-offset-key="dr8r-0-0">
<span data-offset-key="dr8r-0-0"><span data-text="true">Résumé de SHUTDOWN :</span></span></div>
</div>
<div class="_2cuy _3dgx" data-block="true" data-editor="6f5h0" data-offset-key="cse7i-0-0">
<div class="_1mf _1mj" data-offset-key="cse7i-0-0">
<span data-offset-key="cse7i-0-0"><span data-text="true">Imaginez un monde sans électricité, sans smartphones, sans ordinateurs, sans télévision, sans réseaux sociaux. Imaginez un monde où les gens sont condamnés à se regarder, se parler et s’entraider. Ce monde, c’est celui du grand shutdown. La pire catastrophe n’ayant jamais frappé l’Humanité !</span></span></div>
</div>
<div class="_2cuy _3dgx" data-block="true" data-editor="6f5h0" data-offset-key="9likm-0-0">
<div class="_1mf _1mj" data-offset-key="9likm-0-0">
<span data-offset-key="9likm-0-0"><span data-text="true">Alors que la civilisation humaine est en train de s’effondrer, le gouvernement fait appel aux services de Michael Donovan, astrophysicien et héros de guerre devenu alcoolique après la disparition tragique de sa femme. Au départ réticent, il finit par accepter. Contraint de faire équipe avec la froide Charlotte Von Braun, grand nombre de ses convictions vont se voir bouleversées…</span></span></div>
</div>
<div class="_2cuy _3dgx" data-block="true" data-editor="6f5h0" data-offset-key="51qmn-0-0">
<div class="_1mf _1mj" data-offset-key="51qmn-0-0">
<span data-offset-key="51qmn-0-0"><span data-text="true">Mais pour sauver le monde, il lui faudra d’abord se sauver lui-même. Où puisera-t-il le courage ? Et d’ailleurs, n’est-il pas déjà trop tard ?</span></span></div>
</div>
<br />Aurélien Grallhttp://www.blogger.com/profile/02833010430008444213noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-14771430.post-72140010307447744592019-09-02T10:32:00.002-07:002019-09-02T10:32:32.926-07:00SHUTDOWN : Disponible<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhHRZ8qSi3J3SQwttHgzzjZyzhE3yrCa3iEbbPbvP4vxW2cq6Bpu_hK5V0wuHLR9Xl623pCwuB_Hb4EZiDdmQjyI_-oXksMxoUhTiF61GNg2DjY6axyYtcYVef9x-DcB-InHgnylA/s1600/Copie+de+Copie+de+Copie+de+SP+LTC%25282%2529.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="512" data-original-width="1024" height="160" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhHRZ8qSi3J3SQwttHgzzjZyzhE3yrCa3iEbbPbvP4vxW2cq6Bpu_hK5V0wuHLR9Xl623pCwuB_Hb4EZiDdmQjyI_-oXksMxoUhTiF61GNg2DjY6axyYtcYVef9x-DcB-InHgnylA/s320/Copie+de+Copie+de+Copie+de+SP+LTC%25282%2529.png" width="320" /></a></div>
<br />
SHUTDOWN, 3ème roman et thriller 100% suspens, est désormais disponible!<br />
<br />
Vous pouvez vous le procurer à cette adresse : https://www.amazon.fr/dp/B07WVX4XKR<br />
<br />
Bonne lecture!Aurélien Grallhttp://www.blogger.com/profile/02833010430008444213noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-14771430.post-54488484000433023712019-08-28T12:34:00.001-07:002019-08-28T12:34:48.339-07:00SHUTDOWN : EXTRAIT n°1<div class="_5pbx userContent _3576" data-ft="{"tn":"K"}" data-testid="post_message" id="js_8">
Retrouvez en avant-première le premier extrait de SHUTDOWN, thriller à paraitre le 30 aout.<br />
<br />
Le roman est disponible ici : <a data-ft="{"tn":"-U"}" data-lynx-mode="async" href="https://l.facebook.com/l.php?u=http%3A%2F%2Famazon.fr%2Fdp%2FB07WVX4XKR%3Ffbclid%3DIwAR1EgqwP11YxWEiOPvJaQxDwks2zBxzYlBKuO6_TEZ7UI7pNiL5G9lxuPms&h=AT3ASuIBQeMTf7gAIYwJhJd3a3_hybMhPdeAVpLqWUawq5MkPT6oyIOblnQ4ZCyM6hsdon8qCdWot-Dg6Wd9NVAgSN3uIn8dKzA5idsCHYKfvRiug6hWt8wbMUUQVTaTt4et-AWu8D4rzOafCqgM5ooMUy98YyXrzJXr0EDHA7dIF44H3Hi8QJXw74hQtj4dqyKQmWeSSF-PRICZueJGVWz47OPzi3xqxrPbD072jJ35B2vB38Tti9cLlQew1023zZP-ubYp93MFQd8FTaRu64CGmIRybUNCxSEKI7RhhKUejg-FyFbIj3BCbYP_sCQ0AAshCXo0XQGUw3kMy90BvQs0DGUifVCj2uDEhdU-cPEz3BojzMfeJEL3aZqBfHKhKfzh4blnC1SGBDMABIKNTLmnqzGsZUL2BGuSC-PgGFo48diRIwZsXy6bPxCF6GwDwWB52RV9DVcfRwnl8HAQWMlD_sInQ5l2joJovymilIYiX_RD5NYwjTJMfpbYahkcBIAe_8RMrRBWhe6d4uGA5g2WhgTYPpdzzsVKiOmzfeSI8YDpKSuSWmuSCBGWCL5m22oEHj9eYSt-0lzpSkJR2iqf7cZcvxWzrqkTdpj6ESlz" rel="noopener nofollow" target="_blank">amazon.fr/dp/B07WVX4XKR</a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTb1oDRjvx_RyAXBF70dVmJOCm0hOgn10VR-ApGqw0s4d_gK8krRzrw8lxqu4rFBh6jnkdJ0E8hsqxBnYdjqSSOe3zINE6jyPxMNUrVd3BRkR2zBJoTlfM1l1bdyir35KygLj-mA/s1600/Shutdown.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1000" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTb1oDRjvx_RyAXBF70dVmJOCm0hOgn10VR-ApGqw0s4d_gK8krRzrw8lxqu4rFBh6jnkdJ0E8hsqxBnYdjqSSOe3zINE6jyPxMNUrVd3BRkR2zBJoTlfM1l1bdyir35KygLj-mA/s320/Shutdown.jpg" width="200" /></a></div>
<i><br /></i>
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</i><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; mso-hyphenate: none; text-align: justify; text-indent: 35.45pt; text-justify: inter-ideograph;">
<i><span style="mso-fareast-language: AR-SA;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>« La
vague de météorites devrait atteindre la terre d’ici quelques minutes. Bien que
leur taille soit considérablement amoindrie lors de leur passage dans
l’atmosphère, de nombreux impacts sont à prévoir partout sur notre planète.
Nous vous tiendrons informés dans la suite de notre édition spéciale. Malgré
tout, l’actualité doit continuer. Place aux titres du jour : une nouvelle
canicule sans précédent vient de frapper l’hémisphère nord. De dramatiques incendies
se succèdent en Grèce et en Suède. Plus près de nous, le parc de Yellowstone,
Californie, n’est plus qu’un amas de cendres incandescentes. Malgré la perte de
cinquante-huit combattants du feu, la situation reste hors de contrôle. Autre
conséquence tragique imputable au réchauffement climatique, des millions de migrants
africains, contraints à l’exode par les sécheresses d’une ampleur inconnue d’histoire
d’homme, s’entassent dans les grandes villes côtières du sud de l’Europe. En dépit
des efforts considérables mis en place par l’agence européenne de protection
des frontières, Frontex, une submersion des dispositifs sous le nombre des
réfugiés paraît inévitable. »</span></i></div>
<i>
</i><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; mso-hyphenate: none; text-align: justify; text-indent: 35.45pt; text-justify: inter-ideograph;">
<i><span style="mso-fareast-language: AR-SA;">Au milieu de l’océan doré, un bloc de glace
fondait à vue d’œil. La tempête rugissante menaçait de tout emporter. Les
trombes à la surface du liquide donnaient désespérément le tournis, assorti
d’un étrange mal de mer, ou plutôt, mal de vivre…</span></i></div>
<i>
</i><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; mso-hyphenate: none; text-align: justify; text-indent: 35.45pt; text-justify: inter-ideograph;">
<i><span style="mso-fareast-language: AR-SA;">« Vous avez vu ça ? Avec la sécheresse,
maintenant ce n’est plus la vallée de la mort, la Californie c’est l’état de la
mort tout court. » retentit alors dans ce qui était vaguement perceptible
comme un bar. On entendait les échos d’une lointaine télévision et le
claquement des verres sur le zinc. Entre une haute masse sombre, tout en longueur,
et une plus basse et plus large, un couloir au bout duquel perçait une éblouissante
source blanche.</span></i></div>
<i>
</i><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; mso-hyphenate: none; text-align: justify; text-indent: 35.45pt; text-justify: inter-ideograph;">
<i><span style="mso-fareast-language: AR-SA;">Soudain, le choc. Michael venait de s’écrouler
sur le sol, ivre mort.</span></i></div>
Aurélien Grallhttp://www.blogger.com/profile/02833010430008444213noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-14771430.post-67036416094712974132019-08-20T09:00:00.000-07:002019-08-20T09:00:10.354-07:00SHUTDOWN : J-10!<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEglyoX-ymbZgZdJzyyV1GoTRhnTqcLw0n-1HLEVVR84Uq7o7cV7aTatMoP-kkpjJELD2mOFAidnnC7fSSYFr-plK-Eyr8QE4-5yV2gRxZjyiCfiWz412UduTErCfgAfaAaUq5rDdg/s1600/Copie+de+Copie+de+SP+LTC%25281%2529.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="512" data-original-width="1024" height="160" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEglyoX-ymbZgZdJzyyV1GoTRhnTqcLw0n-1HLEVVR84Uq7o7cV7aTatMoP-kkpjJELD2mOFAidnnC7fSSYFr-plK-Eyr8QE4-5yV2gRxZjyiCfiWz412UduTErCfgAfaAaUq5rDdg/s320/Copie+de+Copie+de+SP+LTC%25281%2529.png" width="320" /></a></div>
<br />
<div style="text-align: center;">
<span data-offset-key="6a8ro-0-0" style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-text-stroke-width: 0px; background-color: white; color: #59626a; font-family: "Open Sans", Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; font-style: normal; font-variant-caps: normal; font-variant-ligatures: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; orphans: 2; text-align: start; text-decoration-color: initial; text-decoration-style: initial; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: pre-wrap; widows: 2; word-spacing: 0px;"><span data-text="true" style="-webkit-font-smoothing: antialiased;">SHUTDOWN, mon 3ème </span></span><span class="PrepopulatedHashtag__hashtag___3Nvdh" spellcheck="false" style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-text-stroke-width: 0px; background-color: white; color: #168eea; font-family: "Open Sans", Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; font-style: normal; font-variant-caps: normal; font-variant-ligatures: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; orphans: 2; text-align: start; text-decoration-color: initial; text-decoration-style: initial; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: pre-wrap; widows: 2; word-spacing: 0px;"><span data-offset-key="6a8ro-1-0" style="-webkit-font-smoothing: antialiased;"><span data-text="true" style="-webkit-font-smoothing: antialiased;">#Roman</span></span></span><span data-offset-key="6a8ro-2-0" style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-text-stroke-width: 0px; background-color: white; color: #59626a; font-family: "Open Sans", Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; font-style: normal; font-variant-caps: normal; font-variant-ligatures: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; orphans: 2; text-align: start; text-decoration-color: initial; text-decoration-style: initial; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: pre-wrap; widows: 2; word-spacing: 0px;"><span data-text="true" style="-webkit-font-smoothing: antialiased;"> 100% </span></span><span class="PrepopulatedHashtag__hashtag___3Nvdh" spellcheck="false" style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-text-stroke-width: 0px; background-color: white; color: #168eea; font-family: "Open Sans", Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; font-style: normal; font-variant-caps: normal; font-variant-ligatures: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; orphans: 2; text-align: start; text-decoration-color: initial; text-decoration-style: initial; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: pre-wrap; widows: 2; word-spacing: 0px;"><span data-offset-key="6a8ro-3-0" style="-webkit-font-smoothing: antialiased;"><span data-text="true" style="-webkit-font-smoothing: antialiased;">#suspense</span></span></span><span data-offset-key="6a8ro-4-0" style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-text-stroke-width: 0px; background-color: white; color: #59626a; font-family: "Open Sans", Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; font-style: normal; font-variant-caps: normal; font-variant-ligatures: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; orphans: 2; text-align: start; text-decoration-color: initial; text-decoration-style: initial; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: pre-wrap; widows: 2; word-spacing: 0px;"><span data-text="true" style="-webkit-font-smoothing: antialiased;">, c'est dans 10 jours!
En exclusivité sur </span></span><span class="PrepopulatedHashtag__hashtag___3Nvdh" spellcheck="false" style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-text-stroke-width: 0px; background-color: white; color: #168eea; font-family: "Open Sans", Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; font-style: normal; font-variant-caps: normal; font-variant-ligatures: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; orphans: 2; text-align: start; text-decoration-color: initial; text-decoration-style: initial; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: pre-wrap; widows: 2; word-spacing: 0px;"><span data-offset-key="6a8ro-5-0" style="-webkit-font-smoothing: antialiased;"><span data-text="true" style="-webkit-font-smoothing: antialiased;">#Amazon</span></span></span><span data-offset-key="6a8ro-6-0" style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-text-stroke-width: 0px; background-color: white; color: #59626a; font-family: "Open Sans", Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; font-style: normal; font-variant-caps: normal; font-variant-ligatures: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; orphans: 2; text-align: start; text-decoration-color: initial; text-decoration-style: initial; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: pre-wrap; widows: 2; word-spacing: 0px;"><span data-text="true" style="-webkit-font-smoothing: antialiased;">, </span></span><span class="PrepopulatedHashtag__hashtag___3Nvdh" spellcheck="false" style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-text-stroke-width: 0px; background-color: white; color: #168eea; font-family: "Open Sans", Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; font-style: normal; font-variant-caps: normal; font-variant-ligatures: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; orphans: 2; text-align: start; text-decoration-color: initial; text-decoration-style: initial; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: pre-wrap; widows: 2; word-spacing: 0px;"><span data-offset-key="6a8ro-7-0" style="-webkit-font-smoothing: antialiased;"><span data-text="true" style="-webkit-font-smoothing: antialiased;">#ebook</span></span></span><span data-offset-key="6a8ro-8-0" style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-text-stroke-width: 0px; background-color: white; color: #59626a; font-family: "Open Sans", Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; font-style: normal; font-variant-caps: normal; font-variant-ligatures: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; orphans: 2; text-align: start; text-decoration-color: initial; text-decoration-style: initial; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: pre-wrap; widows: 2; word-spacing: 0px;"><span data-text="true" style="-webkit-font-smoothing: antialiased;"> </span></span><span class="PrepopulatedHashtag__hashtag___3Nvdh" spellcheck="false" style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-text-stroke-width: 0px; background-color: white; color: #168eea; font-family: "Open Sans", Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; font-style: normal; font-variant-caps: normal; font-variant-ligatures: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; orphans: 2; text-align: start; text-decoration-color: initial; text-decoration-style: initial; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: pre-wrap; widows: 2; word-spacing: 0px;"><span data-offset-key="6a8ro-9-0" style="-webkit-font-smoothing: antialiased;"><span data-text="true" style="-webkit-font-smoothing: antialiased;">#Kindle</span></span></span><span data-offset-key="6a8ro-10-0" style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-text-stroke-width: 0px; background-color: white; color: #59626a; font-family: "Open Sans", Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; font-style: normal; font-variant-caps: normal; font-variant-ligatures: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; orphans: 2; text-align: start; text-decoration-color: initial; text-decoration-style: initial; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: pre-wrap; widows: 2; word-spacing: 0px;"><span data-text="true" style="-webkit-font-smoothing: antialiased;"> et </span></span><span class="PrepopulatedHashtag__hashtag___3Nvdh" spellcheck="false" style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-text-stroke-width: 0px; background-color: white; color: #168eea; font-family: "Open Sans", Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; font-style: normal; font-variant-caps: normal; font-variant-ligatures: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; orphans: 2; text-align: start; text-decoration-color: initial; text-decoration-style: initial; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: pre-wrap; widows: 2; word-spacing: 0px;"><span data-offset-key="6a8ro-11-0" style="-webkit-font-smoothing: antialiased;"><span data-text="true" style="-webkit-font-smoothing: antialiased;">#livre</span></span></span><span data-offset-key="6a8ro-12-0" style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-text-stroke-width: 0px; background-color: white; color: #59626a; font-family: "Open Sans", Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; font-style: normal; font-variant-caps: normal; font-variant-ligatures: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; orphans: 2; text-align: start; text-decoration-color: initial; text-decoration-style: initial; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: pre-wrap; widows: 2; word-spacing: 0px;"><span data-text="true" style="-webkit-font-smoothing: antialiased;"> papier.</span></span></div>
<br />Aurélien Grallhttp://www.blogger.com/profile/02833010430008444213noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-14771430.post-22417334916614842902019-08-06T18:00:00.000-07:002019-08-06T18:00:05.563-07:00SHUTDOWN : le pitch<div data-contents="true">
<div class="" data-block="true" data-editor="dtpj1" data-offset-key="9uca8-0-0">
<div class="public-DraftStyleDefault-block public-DraftStyleDefault-ltr" data-offset-key="9uca8-0-0">
<span data-offset-key="9uca8-0-0"><span data-text="true">Bonjour à toutes et à tous,</span></span></div>
<div class="public-DraftStyleDefault-block public-DraftStyleDefault-ltr" data-offset-key="9uca8-0-0">
<span data-offset-key="9uca8-0-0"><span data-text="true"> </span></span></div>
<div class="public-DraftStyleDefault-block public-DraftStyleDefault-ltr" data-offset-key="9uca8-0-0">
<span data-offset-key="9uca8-0-0"><span data-text="true">Après la couverture, je suis heureux de vous dévoiler le pitch de SHUTDOWN, 3ème </span></span><span class="PrepopulatedHashtag__hashtag___3Nvdh" spellcheck="false"><span data-offset-key="9uca8-1-0"><span data-text="true">#thriller</span></span></span><span data-offset-key="9uca8-2-0"><span data-text="true"> à paraître le 30/08! </span></span><span title=":stars:"><span data-offset-key="9uca8-3-0"><span data-text="true">🌠</span></span></span><span title=":earth_africa:"><span data-offset-key="9uca8-4-0"><span data-text="true">🌍</span></span></span></div>
<div class="public-DraftStyleDefault-block public-DraftStyleDefault-ltr" data-offset-key="9uca8-0-0">
<span title=":earth_africa:"><span data-offset-key="9uca8-4-0"><span data-text="true"> </span></span></span></div>
<div class="public-DraftStyleDefault-block public-DraftStyleDefault-ltr" data-offset-key="9uca8-0-0">
<span data-offset-key="9uca8-5-0"><span data-text="true"> </span></span><span class="PrepopulatedHashtag__hashtag___3Nvdh" spellcheck="false"><span data-offset-key="9uca8-6-0"><span data-text="true">#mardiconseil</span></span></span><span data-offset-key="9uca8-7-0"><span data-text="true"> </span></span><span class="PrepopulatedHashtag__hashtag___3Nvdh" spellcheck="false"><span data-offset-key="9uca8-8-0"><span data-text="true">#roman</span></span></span><span data-offset-key="9uca8-9-0"><span data-text="true"> </span></span><span class="PrepopulatedHashtag__hashtag___3Nvdh" spellcheck="false"><span data-offset-key="9uca8-10-0"><span data-text="true">#lecture</span></span></span><span data-offset-key="9uca8-11-0"><span data-text="true"> </span></span><span class="PrepopulatedHashtag__hashtag___3Nvdh" spellcheck="false"><span data-offset-key="9uca8-12-0"><span data-text="true">#litterature</span></span></span></div>
<div class="public-DraftStyleDefault-block public-DraftStyleDefault-ltr" data-offset-key="9uca8-0-0">
<span class="PrepopulatedHashtag__hashtag___3Nvdh" spellcheck="false"><span data-offset-key="9uca8-12-0"><span data-text="true"> </span></span></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhSeXNNd_vY_vHjkQ7diEgiLcdnlkOGlT7V2cjlirSoQaEQkifWbJBz2UwDKkIMQnE5V-9y8mjkkDow3pTlytHFhUZctSHe-nXMSv7ZqRRyVUa87_eizQCCkD4_om40BrSNKULCGw/s1600/4eme+de+couv.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1347" data-original-width="1324" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhSeXNNd_vY_vHjkQ7diEgiLcdnlkOGlT7V2cjlirSoQaEQkifWbJBz2UwDKkIMQnE5V-9y8mjkkDow3pTlytHFhUZctSHe-nXMSv7ZqRRyVUa87_eizQCCkD4_om40BrSNKULCGw/s320/4eme+de+couv.png" width="314" /></a></div>
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<span class="PrepopulatedHashtag__hashtag___3Nvdh" spellcheck="false"><span data-offset-key="9uca8-12-0"><span data-text="true"> </span></span></span></div>
</div>
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Aurélien Grallhttp://www.blogger.com/profile/02833010430008444213noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-14771430.post-24477748718617405482019-05-28T08:48:00.002-07:002019-05-28T08:48:41.375-07:00*** Actualité ***<div class="js-tweet-text-container">
<div class="TweetTextSize TweetTextSize--jumbo js-tweet-text tweet-text" data-aria-label-part="0" lang="fr">
Retrouvez gratuitement les deux premiers chapitres du trône de cendre, l'intéGRALL, à cette adresse:</div>
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<br /></div>
<div class="TweetTextSize TweetTextSize--jumbo js-tweet-text tweet-text" data-aria-label-part="0" lang="fr">
<a href="https://www.monbestseller.com/manuscrit/6774-le-trone-de-cendre-edition-gratuite">https://www.monbestseller.com/manuscrit/6774-le-trone-de-cendre-edition-gratuite </a></div>
<div class="TweetTextSize TweetTextSize--jumbo js-tweet-text tweet-text" data-aria-label-part="0" lang="fr">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9gsir7KlOF-fwk_L9-KpP_Y6r9QDWt7CBGmazfMJCVVK09a7wsitesO4ND6_T2-G5Et75C3gC64S8fCDIt92V0gB3Ph0HAd1QspJizOqAs39RhnqXj5D7gc4Wd5MBfMD72tVrhw/s1600/Sans+titre.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="62" data-original-width="288" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9gsir7KlOF-fwk_L9-KpP_Y6r9QDWt7CBGmazfMJCVVK09a7wsitesO4ND6_T2-G5Et75C3gC64S8fCDIt92V0gB3Ph0HAd1QspJizOqAs39RhnqXj5D7gc4Wd5MBfMD72tVrhw/s1600/Sans+titre.png" /></a></div>
<div class="TweetTextSize TweetTextSize--jumbo js-tweet-text tweet-text" data-aria-label-part="0" lang="fr">
<br /></div>
<div class="TweetTextSize TweetTextSize--jumbo js-tweet-text tweet-text" data-aria-label-part="0" lang="fr">
<br /></div>
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<br /></div>
<div class="TweetTextSize TweetTextSize--jumbo js-tweet-text tweet-text" data-aria-label-part="0" lang="fr">
<br /></div>
</div>
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</div>
</div>
Aurélien Grallhttp://www.blogger.com/profile/02833010430008444213noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-14771430.post-69289507767713187162019-05-20T12:59:00.000-07:002019-05-20T12:59:32.510-07:00*** INTERVIEW ***<br />
<br />
<a href="http://partagedelecture.over-blog.com/2019/03/interview-de.html"><span style="font-family: Courier New,Courier,monospace;">http://partagedelecture.over-blog.com/2019/03/interview-de.html</span></a> <br />
<i><br /></i>
<i><span style="font-family: Comic Sans MS,cursive;"><u><strong>1/ Si vous étiez un livre, vous seriez :</strong></u></span></i><br />
<i>
</i><i><span style="font-family: Courier New,Courier,monospace;">Si j’étais un livre, je serais le prince de Machiavel. </span></i><br />
<i>
</i><br />
<i>
</i><i><span style="font-family: Comic Sans MS,cursive;"><u><strong>2/ Si vous étiez un genre littéraire, vous seriez :</strong></u></span></i><br />
<i>
</i><i><span style="font-family: Courier New,Courier,monospace;">Si j’étais un genre littéraire, je serais le thriller, forcément ! </span></i><br />
<i>
</i><br />
<i>
</i><i><span style="font-family: Comic Sans MS,cursive;"><u><strong>3/ Parmi vos romans, lequel seriez-vous ?</strong></u></span></i><br />
<i>
</i><i><span style="font-family: Courier New,Courier,monospace;">Parmi mes romans, je serais le trône de cendre, car c’est lui qui finalement résume le mieux ma pensée. </span></i><br />
<i>
</i><br />
<i>
</i><i><span style="font-family: Comic Sans MS,cursive;"><u><strong>4/ Parmi vos personnages, lequel seriez-vous ?</strong></u></span></i><br />
<i>
</i><i><span style="font-family: Courier New,Courier,monospace;">Je serais l’homme mystère car, en y pensant, c’est le personnage le plus normal au milieu de tout ces héros et ces traîtres ! </span></i><br />
<i>
</i><br />
<i>
</i><i><span style="font-family: Comic Sans MS,cursive;"><u><strong>5/ Un livre d’un autre auteur que vous auriez aimé écrire, quel serait-il ?</strong></u></span></i><br />
<i>
</i><i><span style="font-family: Courier New,Courier,monospace;">1984, de
George Orwell, car il représente à mes yeux l’un des derniers
représentants de la littérature engagée. Après cette œuvre, on a vu
décliner le nombre d’ouvrages qui avaient cette vocation d’éducation
politique des lecteurs. Et je trouve cela bien triste. </span></i><br />
<i>
</i><br />
<i>
</i><i><span style="font-family: Comic Sans MS,cursive;"><u><strong>6/ Avec quel auteur aimeriez-vous avoir une longue discussion ? Sur quels sujets ?</strong></u></span></i><br />
<i>
</i><i><span style="font-family: Courier New,Courier,monospace;">J’aimerais avoir une longue discussion avec Victor Hugo. J’aimerais deviser avec lui sur la liberté et la justice sociale. </span></i><br />
<i>
</i><br />
<i>
</i><i><span style="font-family: Comic Sans MS,cursive;"><strong><u>7/ Si une adaptation (télé ou ciné) se basait sur l’un de vos romans, quel serait le roman choisi ?</u></strong></span></i><br />
<i>
</i><i><span style="font-family: Courier New,Courier,monospace;">Le trône de cendre, car c’est le plus spectaculaire. Attention superproduction ! (rires) </span></i><br />
<i>
</i><br />
<i>
</i><i><span style="font-family: Comic Sans MS,cursive;"><u><strong>8/ Si vous étiez un lecteur face à vous, que lui diriez-vous ?</strong></u></span></i><br />
<i>
</i><i><span style="font-family: Courier New,Courier,monospace;">Merci de me
lire de romans en romans. Sans vous, sans tout cet amour que vous nous
donnez tous les jours, nous les auteurs nous ne serions rien. </span></i><br />
<i>
</i><br />
<i>
</i><i><span style="font-family: Comic Sans MS,cursive;"><u><strong>9/ Si par magie, vous vous revoyiez jeune, que vous diriez-vous ?</strong></u></span></i><br />
<i>
</i><i>« Oublie que t'as aucune chance, vas-y fonce ! On sait jamais, sur un malentendu ça peut marcher ! »</i><br />
<i>
</i><br />
<i>
</i><i><span style="font-family: Comic Sans MS,cursive;"><u><strong>10/ Si, par magie, vous voyiez votre vous futur, écouteriez-vous ses conseils ?</strong></u></span></i><br />
<i>
</i><i><span style="font-family: Courier New,Courier,monospace;">Jamais ne n’écouterais ses conseils, car quiconque modifie son passé altère son avenir. Un vieux concept de science-fiction ! </span></i><br />
<i>
</i><br />
<i>
</i><i><span style="font-family: Comic Sans MS,cursive;"><u><strong>11/ Êtes-vous amie avec d’autres auteurs ?</strong></u></span></i><br />
<i>
</i><i><span style="font-family: Courier New,Courier,monospace;">Oui, je
pense que lorsque l’on est auteur indépendant, il est capital d’être
solidaire avec les autres. Et puis partager les mêmes galères ça crée
des liens ! Dédicace au club des indés ! </span></i><br />
<i>
</i><br />
<i>
</i><i><span style="font-family: Comic Sans MS,cursive;"><u><strong>12/ Y a-t-il des lecteurs que vous souhaiteriez connaître (vraie rencontre) ?</strong></u></span></i><br />
<i>
</i><i><span style="font-family: Courier New,Courier,monospace;">Bien sûr, si je pouvais matériellement rencontrer chacun de mes fans, j’en serais ravi ! </span></i><br />
<i>
</i><br />
<i>
</i><i><span style="font-family: Courier New,Courier,monospace;">A bientôt.</span></i><br />
<br />
<a href="http://partagedelecture.over-blog.com/2019/03/interview-de.html"><span style="font-family: Courier New,Courier,monospace;"><br /></span></a>
<span style="font-family: Courier New,Courier,monospace;"> </span><br />
Aurélien Grallhttp://www.blogger.com/profile/02833010430008444213noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-14771430.post-5301840027908816002019-05-16T14:53:00.002-07:002019-05-16T14:53:59.992-07:00Nouveau roman en préparation : le titre dévoilé en avant-première<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
Après quelques mois de rumeurs, il est temps pour moi d'officialiser l'information.</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
Mon troisième roman est effectivement en préparation. </div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
Il portera le nom de... SHUTDOWN.</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhhDjGn6IFYk9PcWyrWv5XMUUTNJv5UTk8hg5Qu70A3r5J7h_yJE9YosbKwxRh7b1abHKRVobOWAq6T9siLKmjF9VJpa1fUyxLXYnI-W_osIdQnW-jklGt_Lp5J4SRvteMN9BZKYw/s1600/Blank.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="512" data-original-width="1024" height="160" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhhDjGn6IFYk9PcWyrWv5XMUUTNJv5UTk8hg5Qu70A3r5J7h_yJE9YosbKwxRh7b1abHKRVobOWAq6T9siLKmjF9VJpa1fUyxLXYnI-W_osIdQnW-jklGt_Lp5J4SRvteMN9BZKYw/s320/Blank.png" width="320" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<br />
<br />Aurélien Grallhttp://www.blogger.com/profile/02833010430008444213noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-14771430.post-72143984734709538442019-04-25T02:31:00.002-07:002019-04-25T02:33:53.135-07:00<i><b>*** LA CRITIQUE DU JOUR ***</b></i><br />
<i>"<a class="titre1" href="https://www.babelio.com/livres/Grall-Le-trone-de-cendre-LinteGRALL/1049066">Le trône de cendre : L'intéGRALL</a> est un très bon roman qui fait froid dans le dos. <br />
Et si un jour ce que raconte l'auteur arrivait ?? Je me dit que non, ça n'arrivera jamais... <br />
N'empêche que.. ce roman interroge, met mal à l'aise, et fait se poser
des tas de questions ! La fiction pourrait bien un jour rejoindre la
réalité.<br />
Que se passerait t'il si un jeune homme comme Adrien faisait comme lui
dans ce roman ? Pourrait t'il réellement arriver un truc pareil ? <br />
Une telle révolte ?? <br /><a class="titre1" href="https://www.babelio.com/livres/Grall-Le-trone-de-cendre-LinteGRALL/1049066">Le trône de cendre : L'intéGRALL</a> est un ouvrage captivant, qui fait se poser pas mal de questions. <br />
J'ai apprécié les différents personnages, l'ambiance très particulière de ce livre. <br />
Mon petit regret est de ne pas avoir lu le précédent roman de l'auteur : <a class="titre1" href="https://www.babelio.com/livres/Grall-Alienor--Lorigine-de-toutes-les-haines/982505">Alienor : L'origine de toutes les haines</a>. Car même s'il n'est pas nécessaire de l'avoir lu, j'aurais préféré d'abord découvrir Aliénor puis L'intéGRALL. <br />
Mais on comprend très bien même sans avoir lu l'autre roman car l'auteur est très clair et en a fait deux tomes bien distincts.<br />
L'écriture de <a class="libelle" href="https://www.babelio.com/auteur/Aurelien-Grall/354257">Aurélien GRALL</a>
est un peu particulière, vive, avec des phrases sans fioritures. On
aime ou on n'aime pas, et j'ai aimé :) Cette écriture très énergique
colle parfaitement au roman.<br />
Je ne peux pas en dire plus, il serait dommage d'en dévoiler trop et de spoiler. <br />
C'est un roman à découvrir, et qui mérite un joli quatre étoiles :)<br />
Je rajouterais juste.. que je relirais l'auteur avec plaisir :)"</i><br />
<br />
<a href="https://www.babelio.com/livres/Grall-Le-trone-de-cendre-Integrale/1049066/critiques/1661081"><i>https://www.babelio.com/livres/Grall-Le-trone-de-cendre-Integrale/1049066/critiques/1661081</i></a>Aurélien Grallhttp://www.blogger.com/profile/02833010430008444213noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-14771430.post-45873751188959633132019-03-19T08:38:00.001-07:002019-03-19T08:39:40.320-07:00Barack Obama : Yes we can (Discours de campagne dans le New Hampshire, 10 janvier 2008.)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjujLSUyMMGIVgJ5y9QdqRPvPtnyI7U5LA1cm5V2FiU0L5OWKZdni1DtDG9o0GXP55pfIumB1bqdt0ZpePKptXQy8XNtSskdFkVzJ-O9FQdtIccsN-JEizDr4PCmEzQUd5gjhf4nQ/s1600/obama_iowa0223.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="460" data-original-width="670" height="219" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjujLSUyMMGIVgJ5y9QdqRPvPtnyI7U5LA1cm5V2FiU0L5OWKZdni1DtDG9o0GXP55pfIumB1bqdt0ZpePKptXQy8XNtSskdFkVzJ-O9FQdtIccsN-JEizDr4PCmEzQUd5gjhf4nQ/s320/obama_iowa0223.jpg" width="320" /></a></div>
<br />
<span class="mot-lettrine">For when we have faced down impossible odds, when we've been told we're
not ready or that we shouldn't try or that we can't, generations of
Americans have responded with a simple creed that sums up the spirit of a
people </span><br />
<i><span class="mot-lettrine">Lorsque</span> nous avons surmonté des épreuves apparemment insurmontables<small class="fine"> </small>; lorsqu’on nous a dit que nous n’étions pas prêts, ou qu’il ne fallait
pas essayer, ou que nous ne pouvions pas, des générations d’Américains
ont répondu par un simple credo qui résume l’esprit d’un peuple. </i><br />
<br />
<span class="mot-lettrine">Yes, we can. Yes, we can. Yes, we can.</span><br />
<span class="mot-lettrine"></span><i>Oui, nous pouvons. Oui, nous pouvons. Oui, nous pouvons.</i><br />
<br />
<i><span class="mot-lettrine"></span> </i><br />
<div class="story-body-text story-content" data-para-count="102" data-total-count="5665">
It was a creed written into the founding documents that declared the destiny of a nation: </div>
<i><span class="mot-lettrine"></span> </i><br />
<i>Ce credo était inscrit dans les documents fondateurs qui déclaraient la destinée d’un pays.</i><br />
<br />
Yes, we can.<br />
<i>Oui, nous pouvons.</i><br />
<br />
It was whispered by slaves and abolitionists as they blazed a trail towards freedom through the darkest of nights: <br />
<i>Il a été murmuré par les esclaves et
les abolitionnistes ouvrant une voie de lumière vers la liberté dans la
plus ténébreuse des nuits.</i><br />
<br />
Yes, we can. <br />
<i>Oui, nous pouvons.</i><br />
<br />
It was sung by immigrants as they struck out from distant shores and
pioneers who pushed westward against an unforgiving wilderness <br />
<i>Il a été chanté par les immigrants qui
quittaient de lointains rivages et par les pionniers qui progressaient
vers l’ouest en dépit d’une nature impitoyable.</i><br />
<br />
Yes, we
can.<br />
<i>Oui, nous pouvons.</i><br />
<br />
It was the call of workers who organized, women who reached for the
ballot, a president who chose the moon as our new frontier, and a king
who took us to the mountaintop and pointed the way to the promised land: <br />
<i>Ce fut l’appel des ouvriers qui se syndiquaient<small class="fine"> </small>; des femmes qui luttaient pour le droit de vote<small class="fine"> </small>; d’un président qui fit de la Lune notre nouvelle frontière<small class="fine"> </small>; et d’un King qui nous a conduits au sommet de la montagne et nous a montré le chemin de la Terre promise.</i><br />
<br />
Yes, we can, to justice and equality.<br />
<i>Oui, nous pouvons la justice et
l’égalité.</i><br />
<br />
Yes, we can, to opportunity and prosperity <br />
<i>Oui, nous pouvons les chances et la prospérité.</i><br />
<br />
Yes, we can heal this nation<br />
<i>Oui, nous
pouvons guérir cette nation.</i><br />
<br />
Yes, we can repair this world <br />
<i>Oui, nous pouvons réparer ce monde.</i><br />
<br />
Yes, we
can. <br />
<i>Oui, nous pouvons.</i><br />
<cite><br /></cite>
<br />
<div class="story-body-text story-content" data-para-count="503" data-total-count="6806">
And
so, tomorrow, as we take the campaign south and west, as we learn that
the struggles of the textile workers in Spartanburg are not so different
than the plight of the dishwasher in Las Vegas, that the hopes of the
little girl who goes to the crumbling school in Dillon are the same as
the dreams of the boy who learns on the streets of L.A., we will
remember that there is something happening in America, that we are not
as divided as our politics suggest, that we are one people, we are one
nation.</div>
<div class="story-body-text story-content" data-para-count="165" data-total-count="6971">
</div>
<div class="story-body-text story-content" data-para-count="165" data-total-count="6971">
</div>
<div class="story-body-text story-content" data-para-count="165" data-total-count="6971">
<i><span style="color: black;">Et donc, demain, comme nous menons campagne au sud et à l'ouest, comme nous avons appris que les luttes des travailleurs textiles à Spartanburg ne sont pas si différentes que les soucis des laveurs de vaisselle de Las Vegas, que les espoirs de la petite fille qui va à l'école en ruines de Dillon partagent les mêmes rêves que le garçon qui apprend dans les rues de Los Angeles, nous nous souviendrons que quelque chose s'est passé en Amérique, que nous ne sommes pas aussi divisés que nos politiques le suggèrent, que nous sommes un même peuple, que nous sommes une même nation.</span></i></div>
<div class="story-body-text story-content" data-para-count="165" data-total-count="6971">
<br /></div>
<div class="story-body-text story-content" data-para-count="165" data-total-count="6971">
And,
together, we will begin the next great chapter in the American story,
with three words that will ring from coast to coast, from sea to shining
sea</div>
<div class="story-body-text story-content" data-para-count="165" data-total-count="6971">
<i>Et, ensemble, nous commencerons le prochain grand
chapitre dans l'Histoire américaine, avec trois mots qui resonneront d'un océan
à l'autre, d'une mer à l'autre.</i></div>
<div class="story-body-text story-content" data-para-count="165" data-total-count="6971">
<i><br /></i></div>
<div class="story-body-text story-content" data-para-count="165" data-total-count="6971">
Yes, we can.</div>
<br />
<i>Oui, nous pouvons.</i><br />
<cite><br /></cite>
<cite>Discours de campagne dans le New Hampshire, 10 janvier 2008.</cite><br />
<br />
<cite></cite><br />
<div class="lesauteurs">
<div class="nom">
Barack Obama</div>
</div>
Aurélien Grallhttp://www.blogger.com/profile/02833010430008444213noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-14771430.post-12483809925217402862019-03-13T08:49:00.000-07:002019-03-13T08:49:14.858-07:00<i> "Il faut absolument lire les livres d’Aurélien Grall, ils vous feront
frémir du début à la fin, et quand vous découvrirez le fin mot de
l’histoire, vous serez sur le c**, effet garanti."</i><br />
<br />
<a href="http://www.lmedml.fr/2018/05/30/le-trone-de-cendre-aurelien-grall/">http://www.lmedml.fr/2018/05/30/le-trone-de-cendre-aurelien-grall/</a>Aurélien Grallhttp://www.blogger.com/profile/02833010430008444213noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-14771430.post-11637843270653937952018-05-25T14:20:00.002-07:002018-05-25T14:20:16.586-07:00Le trône de cendre : trailer 2<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe width="320" height="266" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/RT2DH0GVuD8/0.jpg" src="https://www.youtube.com/embed/RT2DH0GVuD8?feature=player_embedded" frameborder="0" allowfullscreen></iframe></div>
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Retrouvez ici la nouvelle bande-annonce du trône de cendre, thriller, disponible en exclusivité sur Amazon.<br />
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Bonne lecture!<br />
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<br />Aurélien Grallhttp://www.blogger.com/profile/02833010430008444213noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-14771430.post-54624839604105501132017-06-09T13:18:00.005-07:002017-06-09T13:18:51.974-07:00<span style="font-size: x-large;">MERCI</span><br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEidphbPWVNo0fIKBkwBg4cDQ37uqaS7V8Kjx6tBuftVaknVfZnh1-Thk49sH-iyjNV9JnAYXTmud9ukitfW6cSzR9d9hS5QeDiHCik5U6FPRIa2gjtVxF8moLWo4GMnrPON2bzL6w/s1600/DBznKD6XkAADyZk.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="512" data-original-width="1024" height="160" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEidphbPWVNo0fIKBkwBg4cDQ37uqaS7V8Kjx6tBuftVaknVfZnh1-Thk49sH-iyjNV9JnAYXTmud9ukitfW6cSzR9d9hS5QeDiHCik5U6FPRIa2gjtVxF8moLWo4GMnrPON2bzL6w/s320/DBznKD6XkAADyZk.jpg" width="320" /></a></div>
<br />Aurélien Grallhttp://www.blogger.com/profile/02833010430008444213noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-14771430.post-16921341491085547582017-05-03T03:02:00.001-07:002017-05-03T03:02:53.958-07:00Vive le déficit public ?<div style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; border: 0px; color: rgba(0, 0, 0, 0.701961); font-family: 'Source Serif Pro', serif; font-size: 21px; font-stretch: inherit; line-height: 32px; margin-bottom: 3.2rem; margin-top: 3.2rem; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
En cette période d’élection présidentielle, une question revient de façon lancinante : faut-il respecter les 3% de déficit imposés par l’Europe ?</div>
<div style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; border: 0px; color: rgba(0, 0, 0, 0.701961); font-family: 'Source Serif Pro', serif; font-size: 21px; font-stretch: inherit; line-height: 32px; margin-bottom: 3.2rem; margin-top: 3.2rem; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
Pour en revenir aux fondamentaux, l’ensemble des membres de la communauté européenne se sont imposés un certain nombre de contraintes budgétaires en signant le traité sur l’Union Européenne (ou traité de Maastricht).</div>
<div style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; border: 0px; color: rgba(0, 0, 0, 0.701961); font-family: 'Source Serif Pro', serif; font-size: 21px; font-stretch: inherit; line-height: 32px; margin-bottom: 3.2rem; margin-top: 3.2rem; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
Son article 121 impose notamment deux seuils à respecter :</div>
<div style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; border: 0px; color: rgba(0, 0, 0, 0.701961); font-family: 'Source Serif Pro', serif; font-size: 21px; font-stretch: inherit; line-height: 32px; margin-bottom: 3.2rem; margin-top: 3.2rem; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
- Déficit public (État, ODAC<a href="http://file///C:/Users/400152/Documents/PERSONNEL/0%20Dette.docx#_ftn1" rel="nofollow noopener" style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; border: 0px; color: #8c68cb; cursor: pointer; font-family: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; outline: none; padding: 0px; text-decoration: none; vertical-align: baseline; word-wrap: break-word;" target="_blank">[1]</a>, Collectivités locales, sécurité sociale) inférieur à 3 % du PIB</div>
<div style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; border: 0px; color: rgba(0, 0, 0, 0.701961); font-family: 'Source Serif Pro', serif; font-size: 21px; font-stretch: inherit; line-height: 32px; margin-bottom: 3.2rem; margin-top: 3.2rem; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
- Dette publique (ensemble des emprunts contractés par l'État et administrations publiques, dont les organismes de sécurité sociale) inférieure à 60 % du PIB</div>
<div style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; border: 0px; color: rgba(0, 0, 0, 0.701961); font-family: 'Source Serif Pro', serif; font-size: 21px; font-stretch: inherit; line-height: 32px; margin-bottom: 3.2rem; margin-top: 3.2rem; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
Tout contrevenant s’expose à des avertissements et sanctions. Toutefois, désormais un dépassement « exceptionnel et temporaire » est autorisé.</div>
<div style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; border: 0px; color: rgba(0, 0, 0, 0.701961); font-family: 'Source Serif Pro', serif; font-size: 21px; font-stretch: inherit; line-height: 32px; margin-bottom: 3.2rem; margin-top: 3.2rem; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
Depuis 1992, le seuil de déficit public est l’objet d’une véritable bataille rangée à l’échelle de l’Union Européenne. Les 3% sont-ils un mur de Berlin comme tendent à le rappeler régulièrement depuis un quart de siècle les Chrétiens-Démocrates Allemands ? Faut-il remonter à 5 ; 10 ; 20% comme nombre d’adversaires de l’Austérité le prétendent ? (Car il faut bien l’avouer, un seuil si minimaliste porte incontestablement le sceau d’une certaine rigueur budgétaire).</div>
<div style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; border: 0px; color: rgba(0, 0, 0, 0.701961); font-family: 'Source Serif Pro', serif; font-size: 21px; font-stretch: inherit; line-height: 32px; margin-bottom: 3.2rem; margin-top: 3.2rem; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
La question fondamentale n’est pas le niveau du déficit attendu mais celle-ci : acceptons-nous ou pas l’idée d’un budget déficitaire pour les membres de l’UE ? La réponse est d’autant plus épineuse que s’imposer une stricte balance des recettes et dépenses équilibrée reviendrait à asphyxier littéralement un pays, comme on a pu le voir en Grèce depuis le début des années 2010, ou dans certains états américains post-crise des subprimes. En effet, avec la réduction drastique des dépenses publiques et l’augmentation de l’imposition, on a constitué le cocktail mortel qui mène au cercle vicieux de la récession.</div>
<div style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; border: 0px; color: rgba(0, 0, 0, 0.701961); font-family: 'Source Serif Pro', serif; font-size: 21px; font-stretch: inherit; line-height: 32px; margin-bottom: 3.2rem; margin-top: 3.2rem; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
Pourquoi ce phénomène a-t-il eu l’effet inverse qu’escompté ? (Si l’on ne tablait pas sur la destruction complète d’un pays pour en faire bâtir un autre, phénomène de reconstruction post-guerre, la politique d’austérité ressemble fort à un échec). Une des réponses peut être qu’en raisonnant strictement en termes de dépense et de recette, une variable a été délibérément sacrifiée : l’investissement.</div>
<div style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; border: 0px; color: rgba(0, 0, 0, 0.701961); font-family: 'Source Serif Pro', serif; font-size: 21px; font-stretch: inherit; line-height: 32px; margin-bottom: 3.2rem; margin-top: 3.2rem; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
L’investissement public est capital pour la dynamique économique d’un pays. Il prend de multiples formes qui partagent toutes cet objectif commun : donner à un territoire les moyens de se développer pour aller chercher de la croissance. Cela englobe la construction d’infrastructures de transport, la recherche scientifique, l’éducation et la formation de la population, mais aussi de nombreux autres aspects, dont certains sont moins attendus, mais recèlent tout de même une variable d’investissement.</div>
<div style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; border: 0px; color: rgba(0, 0, 0, 0.701961); font-family: 'Source Serif Pro', serif; font-size: 21px; font-stretch: inherit; line-height: 32px; margin-bottom: 3.2rem; margin-top: 3.2rem; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
Prenons un exemple, la justice. Alors que l’on peut voir uniquement dans ce ministère une pure charge d’exploitation, il recèle lui aussi des relais de croissance pour notre société, atteignable sous condition d’investissement.</div>
<div style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; border: 0px; color: rgba(0, 0, 0, 0.701961); font-family: 'Source Serif Pro', serif; font-size: 21px; font-stretch: inherit; line-height: 32px; margin-bottom: 3.2rem; margin-top: 3.2rem; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
Si l’on décide d’augmenter ce budget, cela va probablement engendrer le recrutement de magistrats et l’augmentation du nombre des prisons ainsi que leur modernisation. (Sous hypothèse que le besoin dans le domaine n’est pas pourvu dans le pays en question, comme c’est dramatiquement le cas en France).</div>
<div style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; border: 0px; color: rgba(0, 0, 0, 0.701961); font-family: 'Source Serif Pro', serif; font-size: 21px; font-stretch: inherit; line-height: 32px; margin-bottom: 3.2rem; margin-top: 3.2rem; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
En termes d’impact, ceci devrait permettre d’obtenir :</div>
<div style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; border: 0px; color: rgba(0, 0, 0, 0.701961); font-family: 'Source Serif Pro', serif; font-size: 21px; font-stretch: inherit; line-height: 32px; margin-bottom: 3.2rem; margin-top: 3.2rem; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
- Des délais de jugement réduits et l’exécution des peines plus rapide (facteur de diminution de la récidive, donc à terme de la délinquance)</div>
<div style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; border: 0px; color: rgba(0, 0, 0, 0.701961); font-family: 'Source Serif Pro', serif; font-size: 21px; font-stretch: inherit; line-height: 32px; margin-bottom: 3.2rem; margin-top: 3.2rem; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
- Le recrutement de personnel technique et administratif (contribuant à la baisse du chômage)</div>
<div style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; border: 0px; color: rgba(0, 0, 0, 0.701961); font-family: 'Source Serif Pro', serif; font-size: 21px; font-stretch: inherit; line-height: 32px; margin-bottom: 3.2rem; margin-top: 3.2rem; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
- La limitation de la surpopulation carcérale (qui, soit dit en passant, est un désastre psychologique pour les détenus, engendrant violences et maladies psychiatriques)</div>
<div style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; border: 0px; color: rgba(0, 0, 0, 0.701961); font-family: 'Source Serif Pro', serif; font-size: 21px; font-stretch: inherit; line-height: 32px; margin-bottom: 3.2rem; margin-top: 3.2rem; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
- Un renforcement des dispositifs de réinsertion des prisonniers (également facteur bien connu de diminution de la récidive)</div>
<div style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; border: 0px; color: rgba(0, 0, 0, 0.701961); font-family: 'Source Serif Pro', serif; font-size: 21px; font-stretch: inherit; line-height: 32px; margin-bottom: 3.2rem; margin-top: 3.2rem; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
- De l’activité économique pour les entreprises, notamment le BTP, l’ingénierie et l’industrie des biens d’équipement, par la construction, le rénovation et l’équipement de prisons, de tribunaux et de locaux administratif.</div>
<div style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; border: 0px; color: rgba(0, 0, 0, 0.701961); font-family: 'Source Serif Pro', serif; font-size: 21px; font-stretch: inherit; line-height: 32px; margin-bottom: 3.2rem; margin-top: 3.2rem; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
Avec ces dernières dépenses, sont conciliées à la fois l'amélioration de la machine étatique et la génération de croissance économique. On retrouve donc ici le bon vieux principe de la relance keynésienne, appliqué à une fonction régalienne de l’état, bien loin de la notion d’état providence incarné par les ministères dit « sociaux », mais qui recèle des sources de croissance par l’investissement.</div>
<div style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; border: 0px; color: rgba(0, 0, 0, 0.701961); font-family: 'Source Serif Pro', serif; font-size: 21px; font-stretch: inherit; line-height: 32px; margin-bottom: 3.2rem; margin-top: 3.2rem; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
Précisons toutefois au passage qu’une partie de cette dépense d’investissement va quitter le pays. Etant en économie ouverte sur le monde, une partie des dépenses liées à ces investissements vont fatalement remplir les carnets de commande d’entreprises étrangères. A l’exemple, quand bien même un ordinateur serait manufacturé en France, si les pièces le composant sont chinoises, la dépense publique liée va atterrir dans la poche du producteur de composants chinois. L’essentiel étant que ces dépenses restent majoritairement effectuées sur le territoire national, la déperdition d’une partie de l’effet à l’international étant inévitable.</div>
<div style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; border: 0px; color: rgba(0, 0, 0, 0.701961); font-family: 'Source Serif Pro', serif; font-size: 21px; font-stretch: inherit; line-height: 32px; margin-bottom: 3.2rem; margin-top: 3.2rem; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
A l’inverse, inutile de préciser les conséquences désastreuses d’une politique de restriction engendrant, non seulement l’arrêt des investissements, mais également la stricte limitation des charges de maintenance, sur l’état général des infrastructures (facteur à la fois de risque de sécurité et de perte d’efficacité). Exemple typique de cet abandon, les ponts ferroviaires aux États-Unis qui rouillent à vue d’œil et sont devenus si dangereux que la vitesse des trains est limitée, ceci en prélude à une inévitable fermeture.</div>
<div style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; border: 0px; color: rgba(0, 0, 0, 0.701961); font-family: 'Source Serif Pro', serif; font-size: 21px; font-stretch: inherit; line-height: 32px; margin-bottom: 3.2rem; margin-top: 3.2rem; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
Alors investir c’est bien beau, mais comment faire avec un seuil de déficit à seulement 3% ? C’est là l’équation impossible de tout gouvernant. Sous cette contrainte, le moindre plan de relance sous-entend le courroux de l’Europe, sur laquelle on peut dès lors mettre toute responsabilité. « Si l’on ne peut investir, c’est de la faute de l’Europe ». Le discours est rôdé mais il oublie que la France était aux premières loges lors de la signature du traité de Maastricht, et comprend donc sa part de responsabilité dans l’adoption de ce seuil, tout comme dans son éventuelle abrogation.</div>
<div style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; border: 0px; color: rgba(0, 0, 0, 0.701961); font-family: 'Source Serif Pro', serif; font-size: 21px; font-stretch: inherit; line-height: 32px; margin-bottom: 3.2rem; margin-top: 3.2rem; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
Car il faut le noter : l’Europe a vécu de longues années sans cette règle, et il ne fait aucun doute qu’elle pourrait subsister si d’aventure on décidait de l’abroger. Mais alors, pourquoi l’avoir mise en place si elle ne se résume qu’à un générateur de récession ?</div>
<div style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; border: 0px; color: rgba(0, 0, 0, 0.701961); font-family: 'Source Serif Pro', serif; font-size: 21px; font-stretch: inherit; line-height: 32px; margin-bottom: 3.2rem; margin-top: 3.2rem; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
La réponse est simple : éviter la gabegie économique, cette tentation de produire du déficit en lâchant les cordons de la bourse, partant du principe que si le financement ne peut être assuré par l’imposition, le marché sera une source inépuisable de ressources. C’est ainsi que l’on va lever massivement de l’Obligation d’Etat sans trop faire attention au stock de dette existant, en croisant les doigts pour que le marché ne s’aperçoive de rien.</div>
<div style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; border: 0px; color: rgba(0, 0, 0, 0.701961); font-family: 'Source Serif Pro', serif; font-size: 21px; font-stretch: inherit; line-height: 32px; margin-bottom: 3.2rem; margin-top: 3.2rem; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
Erreur fatale : lorsque l’on s’aperçoit de votre situation, et donc du risque de défaut que vous représentez, se produit le scénario qu’a connu la Grèce : les taux d’intérêt flambent, les charges financières viennent alourdir le déficit dans un effet boule de neige et le pays fini asphyxié, non pas seulement par d’éventuelles largesses budgétaires, mais aussi par le simple remboursement de la dette et de ses intérêts. Et lorsque les créanciers refusent de souscrire à toute nouvelle émission, c’est la fin.</div>
<div style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; border: 0px; color: rgba(0, 0, 0, 0.701961); font-family: 'Source Serif Pro', serif; font-size: 21px; font-stretch: inherit; line-height: 32px; margin-bottom: 3.2rem; margin-top: 3.2rem; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
Nous serions donc condamnés à choisir entre austérité et faillite ? Cela semble être l’idée générale du moment. Mais ceci n’est pas une fatalité. La clé pour résoudre cette équation : l’Etat est une entreprise, mais une entreprise très particulière. En effet, l’objet d’une compagnie privée est de produire de la richesse en investissant. Problème, le rôle d’un pays ne peut être de générer ces mêmes richesses. Produire et stocker du cash ne peut être admis comme objectif principal de tout gouvernement. Certes, la prospérité économique, souvent liée à une manne pétrolière, peut mettre certains pays dans cette situation, mais celle-ci n’est qu’accidentel. Le réel et unique objectif de tout Etat est d’investir pour générer du bien-être pour sa population. Assurer la sécurité, alimenter, éduquer, soigner, offrir du travail, permettre de se déplacer, communiquer, cultiver, c’est cela la véritable vocation d’un Etat. On doit donc considérer un pays comme une entreprise, mais une entreprise à but non lucratif, une association investissant pour le bonheur de ses concitoyens.</div>
<div style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; border: 0px; color: rgba(0, 0, 0, 0.701961); font-family: 'Source Serif Pro', serif; font-size: 21px; font-stretch: inherit; line-height: 32px; margin-bottom: 3.2rem; margin-top: 3.2rem; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
Appliquons donc les grands principes de la gestion de l’Entreprise à l’Etat, et nous devrions atteindre des résultats intéressants. La base d’une saine gestion de l’Entreprise repose sur deux piliers :</div>
<div style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; border: 0px; color: rgba(0, 0, 0, 0.701961); font-family: 'Source Serif Pro', serif; font-size: 21px; font-stretch: inherit; line-height: 32px; margin-bottom: 3.2rem; margin-top: 3.2rem; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
- La séparation des dépenses liées à l’exploitation et des dépenses d’investissement</div>
<div style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; border: 0px; color: rgba(0, 0, 0, 0.701961); font-family: 'Source Serif Pro', serif; font-size: 21px; font-stretch: inherit; line-height: 32px; margin-bottom: 3.2rem; margin-top: 3.2rem; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
- La recherche permanente de la génération de résultat d’exploitation positif (situation où les recettes liées à l’activité courante de la société sont plus importantes que les charges du quotidien). Cet objectif est généralement atteint par la hausse des revenus (difficile dans le cas d’un état car on ne peut augmenter indéfiniment la pression fiscale) et par la baisse des dépenses (notamment par la recherche d’efficience, produire toujours plus de performance à ressources constantes)</div>
<div style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; border: 0px; color: rgba(0, 0, 0, 0.701961); font-family: 'Source Serif Pro', serif; font-size: 21px; font-stretch: inherit; line-height: 32px; margin-bottom: 3.2rem; margin-top: 3.2rem; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
Le problème du ratio de Maastricht, c’est qu’il induit l’idée qu’un pays parfaitement orthodoxe aux yeux de l’Union Européenne, équilibrant parfaitement ses charges et produits d’exploitation, ne puisse consacrer que 3% de son PIB à l’investissement. S’il souhaite investir plus, il doit générer des excédents d’exploitation. Et dans le cas opposé, le déficit d’exploitation, ce qui est le cas de nombre de pays en Europe, la capacité d’investissement est littéralement anéantie.</div>
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Plutôt que d’ignorer la notion d’investissement, ne serait-il pas préférable de sortir ces dépenses du ratio des 3% ? En séparant ce qui relève de la gestion des activités courantes de l’Etat et ce qui est destiné à générer un gain ultérieur, on encouragerait une saine gestion tout en libérant les capacités des Etats Membres à préparer l’avenir. Bien qu’il soit parfois compliqué de séparer dépenses d’exploitation et d’investissement, cette barrière n’est pas infranchissable. Preuve en est, toutes les entreprises font l’exercice au quotidien, et y parviennent, avec plus ou moins de succès.</div>
<div style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; border: 0px; color: rgba(0, 0, 0, 0.701961); font-family: 'Source Serif Pro', serif; font-size: 21px; font-stretch: inherit; line-height: 32px; margin-bottom: 3.2rem; margin-top: 3.2rem; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
Générer du déficit n’est pas forcément le symptôme d’une économie malade. L’important est sa nature. Si vos dépenses courantes sont incapable d’être couvertes par vos recettes, vous avez effectivement un grave problème qu’il convient de cantonner par le strict respect de règles budgétaires. (Sous peine de mener la zone Euro et au-delà l’Union Européenne dans l’abime). Si, à l’inverse, le déficit n’est que la conséquence des investissements destinés à préparer l’avenir, il est indispensable de ne pas le sanctionner (pour peu qu’il soit cantonné à des limites raisonnables, pouvant être éventuellement l’objet d’un autre ratio). Le seuil de déficit est donc toxique s’il ne prend en compte les besoins d’investissement d’un Etat, et salutaire s’il se cantonne au strict respect de l’équilibre d’exploitation.</div>
<div style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; border: 0px; color: rgba(0, 0, 0, 0.701961); font-family: 'Source Serif Pro', serif; font-size: 21px; font-stretch: inherit; line-height: 32px; margin-bottom: 3.2rem; margin-top: 3.2rem; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
Gérer une entreprise-Etat, d’une taille mille fois supérieure aux autres, relève de la plus grande difficulté. Mais ce n’est pas parce que sa taille est sans commune mesure avec les autres qu’elle ne doit pas obéir aux mêmes règles, pourvu que l’on prenne en compte sa spécificité : produire du bien-être pour une population plutôt que des richesses pour des propriétaires.</div>
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<a href="http://file///C:/Users/400152/Documents/PERSONNEL/0%20Dette.docx#_ftnref1" rel="nofollow noopener" style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; border: 0px; color: #8c68cb; cursor: pointer; font-family: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; outline: none; padding: 0px; text-decoration: none; vertical-align: baseline; word-wrap: break-word;" target="_blank">[1]</a> Organisme divers d'administration centralele</div>
Aurélien Grallhttp://www.blogger.com/profile/02833010430008444213noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-14771430.post-6107615603490540562017-04-18T10:25:00.005-07:002017-04-18T11:43:47.381-07:00JEU-CONCOURS<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
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<br />Aurélien Grallhttp://www.blogger.com/profile/02833010430008444213noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-14771430.post-74732702314508268202017-04-05T12:44:00.000-07:002017-04-05T12:44:30.577-07:00Le <a class="twitter-hashtag pretty-link js-nav" data-query-source="hashtag_click" dir="ltr" href="https://www.blogger.com/null">Trône De Cendre</a> épisode 2, gratuit pour 5 jours! Une exclusivité <a class="twitter-hashtag pretty-link js-nav" data-query-source="hashtag_click" dir="ltr" href="https://www.blogger.com/null">Amazon</a> <a class="twitter-hashtag pretty-link js-nav" data-query-source="hashtag_click" dir="ltr" href="https://www.blogger.com/null">Kindle</a><br />
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